C’est ce que nous apprend L’Express dans un article daté du 30 novembre. Il cite une étude du Centre pour le développement mondial (CGD) de Washington. Étude qui souligne l’évolution complexe de l’emploi industriel mondial.
La Chine devrait concentrer 43% de l’emploi industriel mondial en 2050
Malgré les efforts des pays occidentaux pour se réindustrialiser, la Chine devrait continuer à jouer un rôle majeur dans la production manufacturière mondiale.
Les USA et l’UE font tout pour faire baisser leur niveau de dépendance face à la Chine depuis la pandémie Covid-19. Les graves pénuries que les perturbations sur les chaînes d’approvisionnement ont entraînées avaient en effet convaincu gouvernement et opinions qu’il fallait agir.
Mais cette étude estime que ces efforts ne seront pas suffisants pour faire progresser le taux d’emploi industriel dans ces pays.
L’apparition de nouvelles usines ne devrait pas compenser les suppressions d’emplois dans celles qui existent. La part de l’emploi industriel dans la population active de ces pays devrait chuter de 11,4% actuellement à 8,3% d’ici 2050.
Une autre tendance soulignée par l’étude concerne les pays en développement. Contrairement à l’expérience de l’Occident, de la Chine et du Japon, ces nations ne devraient pas connaître une transition significative de l’économie agricole vers l’industrie manufacturière.
Au lieu de cela, elles sont susceptibles de passer directement à une économie de services. Ceci sans connaître la phase intermédiaire du développement industriel observée ailleurs. L’étude précise que cela ne signifie pas que ces économies ne pourraient pas devenir plus riches.
La Chine devrait donc concentrer 43% de l’emploi industriel mondial en 2050. C’est une augmentation significative par rapport à sa part actuelle.
Cette étude contredit d’autres qui prétendent le contraire. Ces dernières soulignant qu’il existe des pénuries de main d’œuvre industrielle dans tous les pays qui se réindustrialisent.
On verra bien.