C’est en substance ce qu’Arkéa Banque Entreprises & Institutionnels et Mutuale, La Mutuelle Familiale expliqueront lors de leur tournée des clubs FFI en région. La prochaine date sera à Lyon le 13 décembre prochain.
On le voit bien, tout le monde encourage le made in France.
Dans la presse, sur les réseaux, les Français disent se sentir de plus en plus concernés. Mais voilà, il n’est pas tout d’encourager. Pour réussir, la réindustrialisation a besoin de clients. C’est à coup de cartes bleues qu’on fera revenir nos usines.
Le mouvement était bel et bien parti. On peut le constater en parcourant, année après année, les couloirs du MIF Expo – le salon du made in France. Les clients s’y pressent chaque année plus nombreux.
Mais depuis deux ans l’inflation rogne le pouvoir d’achat des particuliers et des entreprises. Et produire en France coûte souvent plus cher qu’ailleurs. Pas toujours, certes, mais souvent quand même.
Alors, malgré l’éthique proclamée, malgré les encouragements de la presse et des proches, malgré les likes sur les médias sociaux, les consommateurs arbitrent souvent pour des produits moins chers. Seuls face à leur budget, loin du regard des autres, on est parfois moins patriote.
Voilà pourquoi il faut des produits performants. Par leur prix, leur qualité et leur désirabilité (design…). L’industrie sait adresser tous ces éléments en même temps. Pas toujours et pas sur tout, bien entendu. Car on ne peut pas encore gommer des différences de coûts salariaux par l’automatisation et les machines dans tous les métiers.
Mais il est clair que l’innovation, la mécanisation, les volumes de production, l’amélioration des processus de production et de la supply chain peuvent faire la différence. Seulement, les investissements dans ces domaines coûtent cher. Il faut que nos PME puissent investir pour s’offrir ces armes.
Malheureusement, la finance française est encore timide sur notre sujet. Des années de politiques économiques nationales peu favorables aux industries l’ont convaincue qu’il est décidément trop compliqué de produire chez nous.
Pourtant, les temps ont changé ! Nos PME évoluent aujourd’hui dans un environnement bien plus favorable. Encore faut-il en convaincre les investisseurs. C’est pour cela que des dizaines de membres de nos clubs FFI ont placé une partie de leur épargne dans des véhicules financiers communs qui fournissent des moyens aux PME de nos territoires.
Et nous ne sommes pas les seuls à nous engager. Au contraire, le mouvement fait boule de neige. Mutuale, La Mutuelle Familiale, place, par exemple, une part de ses réserves obligatoires dans des entreprises qui paient leurs salariés en France et financent la Sécurité sociale.
Arkéa Banque Entreprises & Institutionnels, quant à elle, finance largement et depuis des années de belles PME et ETI qui fleurissent dans nos régions.
Venez écouter le 13 décembre prochain, à Lyon, pourquoi et comment ils s’y prennent. Inscription sur le site des Forces Françaises de l’Industrie. C’est ici. Bravo à Candice Genton et Jean-Pierre CAUCHY pour l’organisation ! Merci à OMNES Education pour l’accueil à Lyon. Les membres de La French Fab sont les bienvenus !