La réindustrialisation de la France est en marche ! Il aura fallu attendre la fin des délais administratifs, deux fois plus longs qu’en Allemagne, et un minimum d’un an de fonctionnement normal de l’usine. Mais le retour d’expérience de Malongo est aujourd’hui clair.
À la question cette relocalisation était-elle une bonne idée ? Malongo répond par un grand oui !
On pouvait s’attendre que produire en France soit un atout marketing indiscutable. Après-tout, cette marque se présente-t-elle pas comme le leader du café bio, équitable et responsable ? Alors autant produire dans un pays dont on sait que les normes de production sont parmi les plus favorables à l’environnement au monde.
Mais en réalité, ce n’est pas tellement sur les ventes que la satisfaction de l’entreprise s’appuie. Pour son président, le made in France ne fait pas plus vendre que cela :
« Tout le monde est pour, mais ce n’est pas la même histoire quand on se retrouve devant le rayon. C’est un plus, mais ça ne pousse pas non plus à l’acte d’achat », dit-il au site internet 20 minutes.
En réalité, cette usine vendéenne est avant tout un facteur de performance
« On me disait que ça allait être compliqué, que les coûts de main-d’œuvre allaient exploser. Mais l’idée, c’était vraiment d’arrêter la logique du « j’achète, je consomme, je jette ».
Cette unité de fabrication de cafetières ronronne donc à La Roche-sur-Yon, Ville & Agglomération. Parce que le plastique et le carton utilisés viennent de l’incomparable tissu industriel vendéen. Cela limite les coûts de transport. La majorité des composants restants venant de France.
La cafetière s’appelle Eoh. Elle s’est déjà écoulée à 70 000 exemplaires auprès de particuliers ou d’hôtels qui en équipent leurs chambres. En France et à l’étranger.
Les équipes techniques du site sont déjà en train de concevoir ses futures évolutions. Comme quoi c’est plus simple de concevoir un produit quand on a la chaîne de fabrication à côté !