Cocorico les amis ! On vous a fait part de plusieurs mauvaises nouvelles ces derniers temps. En voici une bonne. La célèbre marque américaine Cerave devient, depuis quelques semaines, encore un peu plus française.
Cette marque, qui fait un carton dans plusieurs pays, selon Les Échos, l’était déjà, capitalistiquement parlant. Car le groupe L’Oréal, basé à Clichy, dans les Hauts-de-Seine, l’a acquise en 2017. Depuis quelques jours, elle est produite en partie à Saint-Quentin (Aisne), dans la plus ancienne usine du groupe encore en activité.
Pour cela, révèlent Juliette Poulain dans Les Échos, le directeur du site, Guillaume DELAPLACE, a fait installer un nouvel atelier. Il représente un investissement de 50 millions d’euros de la part du groupe.
Son premier module de production a été mis en service en février. Deux autres suivront en mai et juillet, pour atteindre une capacité de 200 millions d’unités par an.
Cette usine, ouverte en 1965, s’étend sur 55 000 m² et emploie 310 salariés. Objet d’investissements réguliers, elle a été choisie pour produire Cerave en raison de sa capacité d’adaptation et d’innovation, selon le quotidien économique.
Le site produisait déjà des aérosols ainsi que des déodorants à bille. Avec Cerave, son activité s’élargit aux soins dermatologiques, segment en forte progression du marché cosmétique. Ces produits sont souvent vendus en pharmacie et recommandés par les dermatologues.
Avec cet investissement, la Région Hauts-de-France devient une nouvelle terre de production dermocosmétique pour l’Oréal. Le groupe produisait déjà d’autres gammes de ce type de crème à Vichy.
Cerave a rejoint un portefeuille de marques comme Vichy Laboratoires, La Roche-Posay Laboratoire Dermatologique et SkinCeuticals dans le portefeuille du géant français.
Notons que cet investissement a été accompagné par d’autres. L’usine fonctionne en effet à 100 % au gaz vert (gaz issu de la méthanisation de déchets organiques). Elle prévoit, de surcroît, de recycler l’équivalent de 18 piscines olympiques d’eaux industrielles, d’ici 2030. Toujours selon les Echos.