Tel est le titre d’un article publié hier par le média Euractiv. Ce site diffuse des informations sur la politique européenne. Il est en général factuel et plutôt pro-européen.

Selon lui, le secrétaire d’État allemand à l’Économie, Sven Giegold (Les Verts), a présenté la position de l’Allemagne sur le futur Pacte de l’UE pour une industrie propre. C’était lors d’un événement récent à l’ambassade du Danemark à Berlin.

Ce ex-député européen met clairement en avant les énergies renouvelables comme la priorité de la politique énergétique européenne. Il a critiqué l’énergie nucléaire et les objectifs de la France en matière de renouvelables.

Il a rappelé la position de l’Allemagne, première économie et première puissance industrielle de l’UE, d’accélérer la transition énergétique tout en maintenant la compétitivité industrielle. Selon Giegold, cela passe par des investissements massifs dans les énergies renouvelables.

Il a souligné, une nouvelle fois, les désaccords que Berlin avait avec Paris sur le fait de considérer l’énergie nucléaire comme une énergie décarbonée. Raison pour laquelle il considère important d’exclure le nucléaire des financements de l’UE.

Sven Giegold a appelé la Commission à imposer pleinement le cadre 2030 pour les énergies renouvelables et ses contraintes. Il a dénoncé le retard Français dans l’atteinte de ses objectifs en matière de renouvelables. Il souhaite qu’elle atteigne 44 % d’ici 2030, en ligne avec les objectifs de l’UE.

Berlin souhaite également que l’UE fixe un cadre pour 2040 avec des objectifs d’efficacité énergétique plus ambitieux. Parmi les priorités mentionnées, Giegold a souligné de nouvelles normes de chauffage, un plan d’action pour les pompes à chaleur et une initiative de rénovation. Il a insisté sur l’hydrogène renouvelable, réclamant un cadre pragmatique avec des règles plus flexibles jusqu’à la fin des années 2030.

Enfin, il a proposé une « feuille de route sur la flexibilité » pour encourager les consommateurs à adapter leur consommation électrique aux fluctuations de l’approvisionnement, ainsi qu’une « union des réseaux » pour réviser les règles de planification du réseau à l’échelle de l’UE.

Rappelons que la position française se veut équilibrée. Elle insiste sur le développement des énergies renouvelables et la reprise de la croissance des capacités de production d’électricité nucléaire.

On peut regretter que ce débat, aux conséquences pourtant extrêmement pratiques, reste à ce point teinté d’idéologie.

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