Nous vous en parlerons le 14 janvier au soir, lors du dîner parisien des FFI (inscription ici).
En ce début d’année, de plus en plus de signes nous montrent que les Forces Françaises de l’Industrie font désormais partie du paysage socio-économique français.
– Les principaux partis politiques nous contactent pour avoir notre avis sur la question de notre renaissance industrielle.
– Nos tribunes paraissent avec régularité dans les titres de presse les plus chics, et certains de nos posts LinkedIn battent des records d’audience.
Nous avons même eu le plaisir de voir un économiste de la Commission européenne se déplacer en personne lors de notre dernière soirée parisienne pour nous rencontrer. Il voulait voir si nous pouvions pousser l’une de ses réflexions sur une excellente idée : Un dispositif simple pour protéger nos industriels de la concurrence internationale ne respectant pas nos exigences climatiques. Ceci en utilisant une sorte de fiscalité écologique qu’il promet ne pas être une usine à gaz.
Vu qu’on est parfois un peu taquin avec nos amis de la Commission européenne, je ne vous cache pas qu’on a été surpris. Surpris, mais contents ! Nous avons tout de suite accepté de participer à la réflexion. Et en plus, nous avons dit merci ! Parce que des gens suffisamment ouverts d’esprit pour aller voir ceux qui les critiquent afin d’élargir leur réflexion, on n’en trouve plus beaucoup ces temps-ci.
Notre étonnement s’est encore épaissi la semaine dernière quand l’un des salons qui a le vent en poupe, TECH&FEST, m’a proposé de prendre la parole sur la table ronde suivante : « Décarboner vos entreprises industrielles ? Il n’y a plus une journée à perdre. Pour “faire remonter” le projet dans la hiérarchie des priorités des entreprises, il faut penser “massivement parallèle”. »
Nous suivons avec intérêt ce salon, car nous sommes convaincus qu’il faut renforcer les ponts entre l’univers de la technologie et celui des PME industrielles françaises.
Trop d’entre elles restent à côté du chemin de l’innovation, pourtant parcouru par des startups industrielles françaises prometteuses. Ces dernières ne demandent qu’à travailler avec elles, nous rappelle le Collectif Startups Industrielles France.
Il y a des connexions. Mais ces deux mondes s’ignorent encore beaucoup trop. Or, sans accélération de leurs investissements technologiques, nos PMI et ETI ne pourront pas atteindre la taille critique et prendront du retard face à leurs concurrents internationaux. Car eux, investissent lourdement dans la technologie.
Donc, nous étions très touchés de devenir partenaires de ce salon. Mais tout de même ! Quand j’ai vu la formulation du thème de la table ronde, j’ai rappelé les organisateurs en leur demandant s’ils avaient bien lu nos prises de position sur le sujet avant de nous caster. Eh bien oui, les amis !