La réindustrialisation au pays des Shadoks.

23,00 TTC

La saga des Forces Françaises de l’Industrie par Laurent Moisson et Gilles Attaf.

 

Les préventes sont ouvertes.
Date de livraison : le livre est en cours d’écriture. Il devrait être livré d’ici la fin de l’année 2024.

L’objectif de cet ouvrage est de lever le voile sur les coulisses de la réindustrialisation française en cours.

Vous y découvrirez :

· La vision qu’ont des gens très très bien du sujet. Des entrepreneurs membres des FFI… ou non. (Une rumeur prétend que certains industriels non FFI sont quand même sympas). Des politiques en activité ou qui se sont retirés. (Attention, on peut désormais être démissionnaire et encore en activité !). Des experts qui disent des trucs hyper intéressants (on a uniquement gardé les comptes rendus d’interviews qu’on a réussi à comprendre). Des ouvriers, des ingénieurs… c’est-à-dire des vraies gens qui travaillent dans de vraies usines.

· Des témoignages à mourir de rire (ou à pleurer). Ils illustrent la complexité de notre système et le parcours alambiqué qu’il faut emprunter pour lancer, développer ou maintenir une activité industrielle en France.

· L’aventure de quelques amis qui ont décidé, un jour de grand vent, de lancer les Forces Françaises de l’Industrie afin de prendre part à cette quête de réindustrialisation. Vous allez voir, c’est une véritable saga avec des chevaliers blancs et des monstres moches.

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Description

Un extrait ? Bon, d’accord…

Forces Françaises de l’Industrie. Pourquoi ce drôle de nom ?
Ça m’ennuie un peu de vous dire ça, mais lors de notre tempête de cerveau (on perçoit mieux le ridicule de certains anglicismes quand on les traduit mot à mot, n’est-ce pas ?), c’est Gilles Attaf qui a remporté la décision… Il voulait quelque chose de gaullien, qui sente la résistance, le combat tout en fédérant les activistes déjà en présence. Et c’est tout à fait ce qu’étaient les illustres et authentiques FFI : des résistants dont la première mission était de rassembler les mouvements préexistants afin de les unir pour la défense d’une cause plus grande qu’eux et que leurs divisions.

Pour nous, les résistants contemporains étaient ceux qui n’avaient pas délocalisé à une époque où ni la fiscalité, ni le droit du travail, ni les innombrables normes, ni l’image des patrons dans l’opinion, n’étaient parvenus à venir à bout de leurs convictions. Il fallait être fou, têtu ou patriote pour rester en France à ces époques qui ne parlaient d’entreprise que pour en dénoncer les travers. Et comme Gilles, Emmanuel et moi, on aime bien passer des soirées avec des gens frappés d’une de ces trois caractéristiques (fou, têtu et patriote), l’idée de les réunir une fois par mois au bistrot nous est apparue comme une absolue nécessité.

Nous voilà donc partis pour nous appeler les Forces Françaises de l’Industrie. Je rédige un premier texte d’invitation qui voulait faire honneur à une obsession d’Emmanuel : faire les choses sérieusement sans jamais se prendre au sérieux. En le lisant, on se prend à rigoler. Et si on allait jusqu’au bout du geste en lui donnant l’apparence d’un tract clandestin ? Je confie le texte à une graphiste, elle l’imprime, le salit avant de le scanner (image du tract). Le résultat est à la hauteur de nos espérances.

Fiers comme des nigauds qui viennent de faire une grosse farce, nous décidons alors de partager notre trouvaille avec nos amis en les invitant à notre pré-lancement, le 22 mai 2019, dans mes locaux, au 6 rue Muller à Paris. On diffuse sur nos réseaux sociaux, nos copains se marrent (quelques anonymes nous insultent et s’indignent au passage) et, de proche en proche, voilà quelques journalistes qui apprennent le lancement des FFI. Certains connaissent Gilles et son engagement de toujours pour le Made in France, le nom FFI les intrigue… et quatre animateurs télé nous invitent avant même le lancement du club.

Quelques jours plus tard, ce n’étaient pas 30 personnes qui vinrent nous rendre visite, mais plus de 90. Certains avaient pris leur train de Nantes, de Marseille, de Lille, d’autres avaient annulé des dîners ou des événements pour être des nôtres. Au milieu de nos amis, il y avait beaucoup de gens que nous ne connaissions même pas !

Autant vous dire qu’on n’a pas tous pu manger à notre faim tant nous étions nombreux, mais l’énergie de cette soirée était incroyable. À tel point que dès le lendemain, on nous demandait quand se déroulerait la prochaine.

Et c’est ainsi qu’une blague entre amis, partie d’une bonne mais vague intention, s’est transformée en un mouvement national qui ne cesse de faire parler de lui.