Hopium Māchina ? Ce nom ne vous dit rien ? C’est pourtant celui de l’un des véhicules stars du Mondial de l’auto de Paris qui a été inauguré lundi dernier par Emmanuel Macron. – Voir son coup de pression sur le secteur électrique.-
Ce nom est celui de la première voiture française « premium » à hydrogène, qui sera construite en 2025 à Vernon dans l’Eure en Normandie. Vous pouvez en découvrir un prototype à l’entrée du hall 4, et il est difficile de manquer le stand d’une superficie de 2 000 m2 !
Olivier Lombard, le Président d’ Hopium après avoir été un ancien pilote automobile, – Il a gagné les 24 Heures du Mans 2011 en LMP2- espère créer 1 500 emplois et boucler son tour de table : « on a levé 25 millions d’euros en privé et 70 millions d’euros de fonds américains».
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Réactualisé : Un contrat 1,2 milliard d’€ signé avec le Crédit Agricole :
La veille de la clôture du Salon, le samedi 22 octobre, on a appris que Le Crédit Agricole avait mis sur la table 1,2 milliard d’euros pour acquérir 10 000 unités de la Hopium Machina, la berline française
Le communiqué rendu public après la signature officielle précise : « CA Consumer Finance et Hopium ont signé un protocole d’accord pour une commande prévisionnelle de 10 000 véhicules, dont la production est prévue à partir de 2025 (…) Agilauto, marque spécialisée dans la vente et le financement automobile du groupe Crédit Agricole en France, proposera la berline à hydrogène du constructeur français Hopium dans le cadre de programmes destinés à ses clients particuliers ou professionnels »
Jean-Baptiste Djebbari, président du conseil d’administration d’Hopium, et ancien ministre des Transports a indiqué: « Cet accord permet de renforcer la stratégie commerciale avec une commande prévisionnelle à hauteur de 1,2 milliard d’euros « .
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Une autonomie de 1 000 kilomètres et une vitesse de pointe de 230 km/h…
Olivier Lombard croît plus à l’hydrogène qu’à l’électrique. Il met en avant l’autonomie se son modèle plus de 1 000 km avec un temps de recharge de trois minutes sans l’encombrement des batteries. « On voit les limites de l’électrique sur laquelle les Asiatiques ont un temps d’avance sur nous avec de beaux produits. Avec l’hydrogène, on est seuls. L’hydrogène, c’est plus léger, moins dense. On a la durabilité, la performance. La Māchina peut atteindre 230 km/h avec 500 CV avec une accélération plus importante.»
Jean-Baptiste Djebbari, l’ancien ministre des Transports qui siège au conseil d’administration d’Hopium, parle avec la même conviction de ce projet : « L’hydrogène a un intérêt pour décarboner l’industrie, les mobilités, demain les avions, Et la France est bien positionnée sur le sujet pour produire, transporter et distribuer. On a pris du retard sur les Chinois et Américains sur la batterie électrique, et on a la place, on a de l’avance pour des start-up qui préfigurent ce que sera la mobilité de demain. On a besoin d’acteurs qui font des paris à trois, cinq, dix ans. »
Un objectif de production de 20 000 unités en 2025
Il en coûtera 120 000 € pour acquérir ce modèle. Avant le Mondial de l’auto, mille précommandes en 2021 auraient déjà été passées.
L’objectif est d’en produire 20 000 par an en 2025 !
