Mais des élus s’opposent à la construction des nouvelles centrales.

La semaine dernière, un article de Radio France relayait l’annonce que RTE Réseau de Transport d’Electricité a faite le 20 janvier dernier.

Le gestionnaire du réseau haute tension, nous apprenait que la France avait franchi pour la première fois le seuil de 95 % d’électricité produite en bas carbone en 2024. « Grâce au nucléaire et aux renouvelables ».

Si le mix énergétique français reste largement nucléaire (67 %), la part des ENR (éolien, hydraulique, solaire et biomasse) en représente 28 %, ce qui est en forte progression par rapports à la décennie précédente.

L’article d’Emmanuel Cugny se livre ensuite à une comparaison qui montre à quel point nous pouvons être fiers du travail d’EDF.

En Allemagne, qui est complètement sortie du nucléaire courant 2024, la part de la production électrique renouvelable n’atteint que 59 %. Le reste émane de centrales utilisant des combustibles fossiles, notamment du très polluant charbon.

Au Royaume-Uni, qui est sorti du charbon mais pas du gaz, l’électricité bas carbone représente 58 %, dont 13 % issu du nucléaire.

L’énergie fossile recule à peu près partout, ce qui est une bonne nouvelle. On est loin du « drill baby drill » américain, ce qui est très bien.

Mais la France est très largement devant les autres. En cette période où les comparaisons industrielles ne sont pas toutes flatteuses, il y a donc de quoi se réjouir ! Et pousser les feux d’un modèle qui semble trouver son équilibre entre ENR et nucléaire.

Mais hier, un article de Lyon Mag titrait : « Ils ne veulent pas d’une nouvelle centrale nucléaire près de Lyon : écologistes et insoumis s’opposent au projet d’EPR2 ».
– Publiant une tribune anti-EPR non signée par le PS. Ni par le PC, mais ça on n’était pas inquiet. Le PC étant pro industrie et pro nucléaire depuis toujours.
– Citant pêle-mêle les risques pour la biodiversité, notamment celui que représente le rejet d’une eau « plus chaude » que la température du Rhône.
– Appelant à une mobilisation populaire qui prendrait la forme de réunions publiques.
– Annonçant, suprême démonstration de compétence et de démocratie, la désignation d’un comité de citoyens tirés au sort pour animer et porter le tout.

Ces élus, dont les actions, les votes et recommandations s’opposent, depuis tant d’années, au nucléaire français, n’ont visiblement pas changé d’avis en constatant son incontestable apport : 95 % de notre production électrique est décarbonée.

On se demande parfois si ces gens-là défendent vraiment le climat.

Abonnez-vous à notre newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter

Rejoignez notre liste de diffusion pour recevoir les dernières nouvelles et actualités des Forces Françaises de l'Industrie.

Votre inscription à la newsletter est bien prise en compte