Alors venez investir dans la restauration de véhicules anciens ! Parce que la renaissance de l’industrie, ça n’est pas uniquement la multiplication des #gigafactories (dont nous sommes ravis). Parce que la haute technologie et l’efficacité aiment à rencontrer le savoir-faire et la tradition. Prenons un peu de temps pour parler d’un métier passion.
Si vous entendez un ex-dirigeant de la tech américaine discuter moteur et pièces détachées avec une ex-contrôleuse de gestion, c’est probablement que vous n’êtes pas loin du CNVA. Le CNVA, Conservatoire National des Véhicules Anciens est une entreprise qui forme à la restauration… de véhicules anciens. Un peu comme le Port-Salut : c’est marqué dessus.
Piloté par Luc Maurel et Stéphane Guarato, le CNVA surfe sur la tendance des #reconversions professionnelles. En décembre dernier, nous avions organisé une journée FFI dans l’atelier d’un des anciens élèves du conservatoire. Une journée dont je garde tant de souvenirs d’élégantes carrosseries et de bijoux mécaniques. En plus, on avait terminé l’excursion chez Erwan, un restaurant pas complètement végane, situé à la lisière de la Normandie.
J’y avais notamment croisé Nathalie Leguem, sur qui nous avons fait un bel article dans notre magazine Les Déviations (que ceux qui ne l’ont pas acheté se dénoncent). Elle est l’illustration de ce que nous aimons voir : une tête bien faite qui décide de retravailler de ses mains et de répondre à l’appel du sens. Nathalie a quitté un géant du soda et son métier de finance pour aller se former au CNVA avant de monter son garage.
La faute à son mari, sans doute. En rentrant du Salon Retromobile il avait déposé un prospectus du CNVA sur la table. Nathalie l’a lu et a pris la décision de changer de vie. Maintenant je fais gaffe à ce que je laisse traîner sur la table, personnellement. Décision culottée, car Nathalie ne savait rien des bases du métier qu’elle voulait faire. Les 7 mois de formation du CNVA lui ont permis de remédier à cela.
Elle a ensuite franchi les étapes, complexes, qui mènent jusqu’à l’ouverture de son atelier. Ceux qui pilotent le programme FFI d’assistance à l’ouverture de sites industriels vous le confirmeront. Pour ouvrir un lieu de production en France, rien n’est simple.
Depuis, avec le CNVA, nous réfléchissons aux moyens d’accompagner plus de ces vocations. Le secteur de la restauration de voitures est en plein boom. Et il faut former de plus en plus de patrons. Car nombre de ceux qui sont en activité s’apprêtent à partir à la retraite.
Il y a de belles sociétés à reprendre. Si vous voulez en savoir plus sur le CNVA, connectez-vous demain (13 juin à 18h00, voir notre site) à la session de pitch de l’accélérateur FFI. Il va lancer une levée de fonds. Avis à ceux qui veulent aligner leur intérêt financier, leurs valeurs et leurs passions.