Chers amis, je sors de mon mutisme estival (il paraît qu’il fallait faire une trêve pendant les JO pour relayer cette tribune au si joli titre.
Gilles l’a co-signée avec notre complice Léonidas Kalogeropoulos, fondateur de la plateforme Entrepreneurs Pour la République.
Ces deux militants du made in France y rappellent quelques évidences oubliées, réaffirmées par les jeux.
À commencer par le fait que les valeurs telles que l’effort, la compétition et l’esprit d’équipe sont essentielles à la réussite. Que ce soit dans le sport ou dans le monde de l’entreprise.
Et, tout comme les exploits de nos dieux du stade, la réindustrialisation de la France, portée par des entrepreneurs déterminés, vise non seulement à faire gagner leurs entreprises, mais aussi le pays tout entier.
Par ce texte, les deux hommes envoient un message aux sceptiques, à ceux qui voient la réindustrialisation comme un combat perdu.
« Ils devraient, écrivent-ils, pousser leur égarement jusqu’à transposer leur modèle dans le sport. Imaginez des JO (…) sans sportifs français engagés dans la compétition. Nous réduisant à n’être que les spectateurs passifs des événements qui se jouent ailleurs et sans nous ! Ce serait à l’image des consommateurs hébétés auxquels nous devrions accepter d’être réduits, supposés être ravis d’acheter au meilleur prix les produits conçus et fabriqués ailleurs que dans nos territoires. Sans nos entrepreneurs, sans nos talents et sans nos forces vives… »
Pour eux, ce projet de réindustrialisation, comme les JO, peut unir la nation et redonner à la France sa fierté collective, en conduisant l’équipe de France du « faire ensemble » vers le sommet.
La réindustrialisation est donc cette grande aventure nationale dont nous avons besoin pour nous retrouver.
Elle est capable de réparer les effets de la désindustrialisation et d’unir le pays autour d’un projet porteur de prospérité et de fierté collective.
Franchement, je n’aurais pas mieux dit. Allez, hop, c’est l’heure de l’apéro. Je vous laisse pour quelques temps.