Mais qu’est-ce que c’est que cette nouvelle qui va nous obliger, nous Français, à nous remettre en cause !?!

Saviez-vous que 2 des 4 plus gros exportateurs mondiaux sont des membres de L’Union Européenne (UE) ?

On savait que l’Allemagne était championne de la balance commerciale. Mais on ne pense pas toujours que l’Italie l’est aussi. D’après un récent article des Echos, elle vient de passer devant le Japon.

Au premier trimestre 2024, elle a exporté 316 milliards d’euros de biens.

Cette surreprésentation de nos voisins dans le haut du classement nous renverrait-elle à notre propre responsabilité quant à nos performances industrielles et commerciales ?

Eux, pourtant soumis aux mêmes contraintes écologiques, normatives et sociétales que nous, ont réussi à préserver leur performance industrielle. Alors pourquoi pas nous ?

Malgré sa démographie en déclin, la taille de sa population active et sa dépendance énergétique, l’économie italienne démontre une résilience inattendue.

Résilience qui s’explique, selon Edoardo Secchi , président-fondateur du CLUB ITALIE-FRANCE interrogé par les Echos, par quatre facteurs.

– Sa capacité d’adaptation. Les entreprises italiennes savent s’ajuster rapidement aux fluctuations du marché mondial et ont su s’implanter dans des régions stratégiques comme la Russie et l’Azerbaïdjan.

– L’attention accordée par les dirigeants d’entreprises à la technologie et à l’innovation. Grâce au plan Industrie 4.0, l’Italie s’est imposée comme un leader en robotisation dans l’industrie mécanique et alimentaire. Elle a ainsi renforcé sa compétitivité.

– Une culture exportatrice portée par de nombreux secteurs. L’Italie possède l’un des taux les plus faibles de concentration de ses exportations, ce qui réduit son exposition aux chocs économiques spécifiques.

– Ceci malgré des efforts de spécialisation dans des secteurs à haute valeur ajoutée qui ont permis au pays de maintenir un excédent commercial significatif : plus de 100 milliards de dollars. C’est-à-dire à peu près autant que nous avons de déficit.

Bref :
– On a tort de sous-estimer le modèle économique italien.
– On a tort de rendre l’Europe responsable de nos maux. Nous sommes largement assez grands pour nous nuire tous seuls et générer un système inefficace sans qu’on nous le demande.

Alors, réformons-nous et mettons-nous au travail. Il y a des choses à réformer en Europe, mais encore plus en France.

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