Pas tous, nous dit Gilles ATTAF dans Marianne .
Cette semaine va se produire LE grand événement qui réunit la communauté du produire en France : MIF Expo – le salon du made in France
De nombreux membres FFI y seront présents. Sur leurs stands ou dans les coursives. Alors n’hésitez pas à aller les soutenir. C’est bientôt Noel, donc il y a des cadeaux bleu blanc rouge à faire.
Vous pourrez y rencontrer Gilles ATTAF.
Président de la certification Origine France Garantie et cofondateur des Forces Françaises de l’industrie, il y animera plusieurs conférences et interviews. L’une d’elle sera sur le patriotisme économique des grands groupes français en 2024.
Car cette année, comme l’année dernière, Origine France Garantie et Marianne publient, à l’occasion de ce salon, le baromètre du patriotisme industriel.
Et comme l’an dernier, il y a des bons et des mauvais élèves en la matière. Certains grands groupes continuent de délocaliser pour optimiser les coûts. D’autres ouvrent, au contraire, des unités de production et créent des emplois.
Gilles ATTAF est un homme positif. Il préfère donc mettre en valeur ceux qui participent à la réindustrialisation plutôt que les autres. Dans le top 10 des plus vertueux, on trouve :
– D’abord nos champions du luxe : Hermès en tête, suivi de près par Kering (2ᵉ) et, à peine plus loin, LVMH (5ᵉ).
– Des industriels de l’aéronautique, comme Dassault Aviation, 3ᵉ du classement, ou de l’énergie, comme TotalEnergies (6ᵉ).
– De l’alimentaire, comme Vibrac (4ᵉ. Aliments et produits vétérinaires) et LDC Groupe (7ᵉ).
– Et comme il n’est jamais sain de manger sans boire, l’alimentaire est suivi par Pernod Ricard et Rémy Cointreau.
– STMicroelectronics pointe à la 10ème place.
Bravo à eux !
Le reste du classement est dans l’indispensable magazine Marianne. Vous n’avez plus qu’à l’acheter !
Selon Gilles, ceux qui jouent moins (ou pas du tout) le jeu de la réindustrialisation évoquent nos normes trop lourdes et un coût du travail important en France. Il leur rappelle qu’il n’est pas toujours plus cher de produire en France.
« Des entreprises telles que La Brosserie Française , qui fabrique dans l’hexagone et propose des produits compétitifs comme des brosses à dents à 0,99 €, montrent qu’il est possible de concilier compétitivité et production locale. »
Il faut cependant, selon lui, alléger le poids qui pèse sur les épaules de nos PME afin d’améliorer leur compétitivité. Notamment en « réformant les incitations fiscales et en allégeant les charges. Les aides à l’innovation et à la transition écologique doivent être renforcées ».
Mais, au-delà de la compétitivité, « il s’agit aussi d’une question de sens. Investir en France, c’est faire le choix de la durabilité et de la souveraineté des valeurs qui dépassent la simple logique économique. »
À bientôt sur le salon !