Ce jeudi se tenait un petit déjeuner d’Origine France Garantie animé par les deux patrons de Duralex® SCOP SA.

Gilles ATTAF, qui l’animait, nous en dira deux mots lors de la soirée FFI du 17 décembre prochain à Clermont-Ferrand. Car la saga de cette marque démontre à quel point les entreprises industrielles enracinées font du bien à leur territoire… Et vice-versa.

La marque connue de tous ceux qui sont un jour passés par une cantine scolaire vient d’être reprise par ses salariés. Ensemble, avec le soutien des collectivités locales, ils ont sauvé leur usine d’Orléans.

L’ambiance était sympathique lors de ce petit déjeuner. Ce qui n’était pas très étonnant, vu qu’il y avait du fromage au buffet. De nombreux journalistes s’étaient déplacés, et François Marciano (DG) et Vincent Vallin (Dir. Stratégie et Développement) étaient de bonne humeur.

Pour cause :
– L’État confirmait un prêt de 750.000 € pour accompagner leur marche vers la rentabilité.
– Leur premier magasin d’usine ouvrait le jour même, en plein centre d’Orléans.

On sentait, par les questions posées, que la curiosité pour le phénomène SCOP et la sympathie pour la marque étaient toujours aussi fortes.

Le duo Vincent Vallin et François Marciano fonctionnait à merveille. C’était une véritable ode à la complémentarité des équipes tant ils se complètent. L’un a fait sa carrière dans la production et a le charisme des leaders qui savent de quoi ils parlent. L’autre connaît le monde de la stratégie. Il sait les impacts d’une bonne décision et d’un système vertueux sur les ventes comme sur les montages financiers gagnants.

Concentré à la fois sur la qualité des réponses et sur celle du plateau de fromage, j’écoutais sans rien dire.

Mais j’avais remarqué que l’un et l’autre, quand ils ne parlaient pas, gardaient un œil sur leur téléphone. Pourquoi ?

Le mystère se dissipa quand Vincent poussa François du coude. Ce dernier s’interrompit, regarda le smartphone de son complice, lui adressa un large sourire et déclara :
« Nous venons de faire 4.500 € de chiffre d’affaires dans notre première boutique en moins de deux heures ! »

Applaudissements dans la salle. Le lendemain, France Bleu révélait que l’entreprise avait vendu pour 17.000 € en une seule journée. Ce qui est de bonne augure pour une marque qui doit passer de 24 à 40 millions d’€ d’ici 2029 pour atteindre ses objectifs.

Pour l’occasion, la SCOP avait dépêché 24 employés de l’usine pour tenir le magasin. Ceux qui y vendaient étaient donc ceux qui fabriquaient. Cela rendait la symbolique encore plus forte pour les supporters de la marque qui avaient fait le déplacement.

En cette période morose, on voit l’attachement d’un certain nombre de Français pour le made in France. On voit que les histoires d’entreprises enracinées sont des atouts pour leurs territoires et que ceux-ci le leur rendent bien. Cultivons ces relations.

On s’en parle le 17 !

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