Nouvel extrait détonnant du passage de Laurent SABATUCCI dans le podcast des Forces Françaises de l’Industrie (disponible sur toutes les plateformes).

On y constate, une nouvelle fois, que donner la parole aux spécialistes d’un sujet permet de trouver des solutions à bien des problèmes.

On y voit aussi, alors qu’un bashing anti-normes se met en place suite à des excès comme la loi ZAN, que les professionnels de l’industrie et du bâtiment ne sont pas anti-normes (ZAN = Zéro Artificialisation Nette des sols).

Ils sont contre les normes dogmatiques, ce qui n’est pas pareil.

Ces dernières émanent souvent d’administrations peu enclines à demander l’avis des professionnels exerçant sur le terrain. Elles sont très différentes des normes volontaires qui, après un processus de concertation, permettent de tenir compte de la complexité des réalités.

Des réalités bien plus complexes que celles que scandent les slogans de militants souvent inquiets, certes… mais pas toujours compétents.

Le fondateur d’EOL , Laurent SABATUCCI, qui construit, dans 10 pays, des usines, des entrepôts logistiques et des immeubles de bureaux, regrette que la loi ZAN ait fini par bloquer le marché de l’immobilier et la réindustrialisation.

Elle raréfie tellement le foncier disponible pour construire qu’on ne trouve quasiment plus de terrain dans des régions entières.

« Pourquoi avoir fait ça ? » S’étonne Laurent SABATUCCI.

Des dispositifs protégeant la biodiversité existaient avant que cette loi ne soit votée. Ils permettaient, et c’est démontré, nous dit Laurent, via études et labels, qu’il est possible de protéger, d’augmenter même, la biodiversité tout en construisant.

Alors, pourquoi sacrifier la réindustrialisation à des peurs non justifiées ? C’est contre-productif, rappelaient Gilles ATTAF et Olivier Lluansi lors de notre soirée FFI d’hier.

Car produire en France, c’est produire avec :
• De l’électricité décarbonée.
• Des normes environnementales et sociales exigeantes qui tiennent justement compte de la biodiversité.
• En circuit court.

Bref, pour une réindustrialisation heureuse, respectueuse de l’environnement, il nous faut des normes, des labels efficaces, réalistes et concertés. Pas des interdictions dogmatiques qui tombent de nulle part.

Il va falloir que certains cessent d’imaginer que les industriels et les bâtisseurs français sont tous irresponsables. Ils sont parmi les plus précautionneux du monde.

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