Hier, j’étais à Lezoux pour voir Gilles ATTAF remettre la certification Origine France Garantie à PWG France pour ses adoucisseurs d’eau.
Si vous ne savez pas où est Lezoux, c’est entre Lempty et Peschadoires. Et si vous ne savez pas où sont ces deux communes… c’est que vous faites du mauvais esprit.
Sur une des photos, en bas, on voit Alain Saunier, Directeur Général de PWG France. Il a exprimé sa fierté d’avoir acquis, il y a quelque temps, l’usine Cappers SAS. Elle fabrique les vannes qui motorisent ses adoucisseurs. En développant la production, il a pu renforcer la part de madeinFrance de sa gamme étendue de matériel de traitement de l’eau. L’eau… Un sujet qui devient chaque année plus stratégique dans le monde.
Alain Saunier a exposé les avantages de maîtriser sa production.
Ne pas dépendre de fabricants chinois ou américains est pour lui un gage de flexibilité. Ces derniers, trop loin, trop grands, sont moins à l’écoute que ses propres équipes quand il s’agit de trouver des solutions techniques permettant de remporter un appel d’offres sur ses marchés (résidentiels, hôteliers, industriels, hôpitaux…).
Il a salué la réactivité de ses sous-traitants français qui répondent à des défis techniques en quelques heures.
Après le discours de Gilles ATTAF (il a dit 3 fois « collectif ») vinrent les prises de parole du Président du Medef et de deux femmes exceptionnelles.
La première est Elisabeth BRUSSAT. Cette élue de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, maire d’Orléat (près de Peschadoires, mais plus en allant vers Maringues. Vous voyez ?), est issue d’une famille d’industriels de Thiers. Alors, elle sait (et le dit) que pour distribuer la richesse, il faut d’abord laisser les entreprises la créer. Un message qu’on aimerait voir porté par bien plus d’élus.
Puis vint l’exposé de Sofie Pollet, présidente belge du groupe PWG. Venue pour l’occasion, elle a pu présenter l’histoire de son groupe et son développement rapide.
C’est son père, un professionnel de la distribution, qui a fondé PWG en 1992 en achetant une première entreprise spécialisée dans le traitement de l’eau. Elle a pris sa succession et poursuit une stratégie de développement par croissance organique et par acquisition dans plusieurs pays. La trentaine de PME que son père et elle ont achetées permet à ce groupe familial d’atteindre les 630 millions d’€ de CA. Une performance.
En Belgique, comme en Allemagne ou ailleurs, la fiscalité est pensée pour que de telles entreprises restent aux mains des familles qui les ont créées. Quand c’est le cas, aucune taxe n’est prélevée sur leur transmission. Cela protège la solvabilité de PME qui deviennent plus facilement ETI.
Ne pas abîmer les entreprises qui créent la richesse qui finance notre modèle social. De quoi faire résonner les mots d’Elisabeth BRUSSAT ! L’héritage entrepreneurial, c’est important.