Noret, ou la belle histoire du couturier du sport made in France… C’est l’un des fournisseurs de clubs amateurs et d’équipes professionnelles le plus important de France.
Implantée à Saint-Denoual ( dans les Côtes-d’Armor), la société travaille aussi pour de grands groupes : BB, Cofidis, Décathlon. « Nos produits, estampillés d’un drapeau tricolore, mettent en valeur notre savoir-faire dont nous sommes fiers.
Noret croule sous les commandes et pour y répondre et continuer à se développer le groupe vient d’ouvrir un nouvel atelier à Chauvé, près de Nantes.
« Nos exigences nous inspirent au quotidien »
Jean-Noël Bonenfant, président de l’entreprise : “Avec une équipe d’experts textiles passionnée de sports, nous créons ce que nous portons et nos exigences nous inspirent au quotidien ».
Un joli développement pour cette entreprise qui a vu le jour en 1939. L’histoire de la création est racontée sur le site : « amoureux du vélo et mécanicien de profession, Honoré Bonenfant était régulièrement demandé pour des réparations de vélo dans sa commune et les alentours. Sa femme, Marie, tricoteuse, était, quant à elle, sollicitée pour confectionner des maillots. De cette union sont nées, en 1939, les premières confections en tricot de laine. »
Noret fait vivre à ce jour 57 salariés.
La concurrence n’en reste pas moins rude dans ce secteur, et l’entreprise cherche de nouveaux talents dans la couture :
« 80% du prix de revient d’un maillot, aujourd’hui, c’est le prix de la main d’oeuvre ».
« C’est très technique avec beaucoup de mise en oeuvre, beaucoup de main d’oeuvre », observe Jean-Noël Bonenfant. Donc voilà, le problème c’est qu’il nous faut rivaliser avec nos concurrents qui font fabriquer dans les pays étrangers. Or 80% du prix de revient d’un maillot, aujourd’hui, c’est le prix de la main d’oeuvre ».
Gilles ATTAF, Laurent Moisson, Emmanuel DELEAU, Franck GLASER, Virginie SAKS
Avis aux amateurs, l’usine de visite sur rendez-vous.
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