Après des semaines d’une crise agricole qui a marqué les esprits, notre système continue de répéter les mêmes erreurs.
En plein salon de l’agriculture, l’Europe refait des siennes.
C’est notre vigie agricole Marine COLLI (pardon Marine, j’ai bien conscience que le terme est étrange) qui nous a alertés. Elle est membre des Forces Françaises de l’Industrie de la Ville de Clermont-Ferrand et est spécialiste des questions sur l’élevage.
Marine signale sur son compte LinkedIn que le Parlement européen vient de voter un nouvel accord de libre-échange avec le Chili.
Cet accord prévoit, entre autres, l’importation de dizaines de milliers de tonnes de volaille, de bœuf, d’agneau à droits de douanes réduits chaque année… Sans aucune clause miroir !
C’est-à-dire que personne n’ira vérifier si les produits ainsi importés respectent les normes environnementales que nous imposons à nos agriculteurs.
Et vous savez quoi ? Heureusement ! Parce qu’en réalité, ces produits ne les respectent pas du tout… Ni pour l’alimentation animale, ni pour l’utilisation des pesticides et médicaments vétérinaires. Sans parler, bien entendu, de traçabilité ou de bien être animal.
Face à une telle absurdité, certains pourraient se poser la question de savoir si une telle décision n’est pas un moyen masqué de provoquer le vote extrême lors des prochaines élections.
En observateur attentif de la vie politique depuis de nombreuses années, je leur rappelle qu’il ne faut jamais voir du machiavélisme là où il n’y a que de l’incompétence.
Mais qu’il s’agisse d’un complot ou d’une bêtise… le résultat est le même.