« La marinière, j’ai ai fait ma vie ».
C’était il y a dix ans ! Le 19 octobre 2012, précisément. Arnaud Montebourg, alors ministre de l’Économie, posait en marinière fabriquée en Bretagne par Armor Lux à la une du Parisien Magazine.
Dix ans plus tard, Arnaud Montebourg, 59 ans, revient dans les colonnes du Parisien sur cette séance.
Extraits :
- « J’ai refusé de mettre un smoking made in France, façon James Bond. C’était grotesque. Ou de poser en sous-vêtements Le Slip français. Mais la marinière, j’ai accepté, parce que c’est Picasso, Jean-Paul Gaultier…
- Deux ou trois fois par semaine, des gens me demandent : « Vous n’êtes pas venu avec votre marinière ? » Je leur réponds : « La marinière, elle est dans la tête, monsieur. »
- « Cette marinière symbolise un mouvement de société, très puissant, un point de ralliement, dont on me prête la paternité. On me dit : « Vous aviez raison avant tout le monde ! »
– « Cette couverture a révélé un besoin, une nécessité de réindustrialiser la France. Ce vêtement est devenu un emblème économico-culturel. »
« On ne meurt jamais d’échouer. On apprend. «
- « J’ai créé Les Équipes du made in France, une société avec laquelle je monte des sociétés qui réindustrialisent et relocalisent. On est obligé de tout réinventer, puisqu’on a tout perdu. Quand la balance commerciale approche les 90 milliards d’euros de déficit, comme en France, cela veut dire que vous importez la quasi-totalité de vos besoins dans certains secteurs.
- « J’ai fondé la Banque publique d’investissement avec le gouvernement auquel j’appartenais, et elle s’avère très utile aux entrepreneurs. J’en sais quelque chose, parce qu’elle a aidé les entreprises que j’ai créées, comme des milliers d’autres. Donc ça fonctionne.
- « On ne meurt jamais d’échouer. On apprend. »
Sources : Le Parisien