Chère résistante, chers résistants, chers soutiens.
On a lu tous les articles, on a écouté toutes les radios, on a regardé toutes les télés, mais rien. Pas une ligne sur les propositions de ministrables émanant de nos fondateurs. Il est vrai que notre meilleure chance d’obtenir un poste, Gilles ATTAF, venait d’accepter de renouveler son mandat au sein d’Origine France Garantie. Mais il restait deux candidats sérieux : Emmanuel DELEAU et Laurent Moisson.
Emmanuel visait la culture. Mais il a dû reconnaître que Rachida Dati était plus légitime que lui. Quant à Laurent, sa proposition de regrouper plusieurs secrétariats d’État sous un grand ministère des « polémiques et des débats superflux » a été refusée. Il y avait pourtant là de quoi dépenser proprement de l’argent public ! Tout en détournant l’attention d’un peuple préférant généralement s’étriper sur des sujets futiles plutôt que de plancher sur des sujets douloureux et techniques. Notamment sur les conditions nécessaires au retour d’une industrie capable de relancer l’ascenseur social et l’intégration.
Le référendum proposé par Laurent afin de trancher les questions suivantes ne se fera sans doute pas.
- Doit-on se souhaiter Joyeux Noël ou bonne fête de fin d’année ?
- Doit-on remplir les gigabassines pendant les inondations d’hiver ou les attaquer pendant les sécheresses d’été ?
C’est bien dommage…
Mais qu’importe ! Cette déception est désormais derrière nous. Aux Forces Françaises de l’Industrie, nous avons pris l’habitude de faire contre mauvaise fortune bon cœur. Nous allons donc reprendre nos activités et poursuivre notre combat pour que nos compatriotes retrouvent la fierté de produire !
En cela, nous sommes plein d’espoir ! Quand on y réfléchit, il suffirait d’appliquer notre super pouvoir de fanfaronnade à l’industrie pour régler le problème. Quand on voit notre capacité à clamer aux yeux du monde que Paris est la plus belle ville du monde malgré les rats et les travaux… On se dit qu’il y a moyen de se la raconter beaucoup plus sur nos usines qui sont, qu’on se le dise, les plus décarbonées du monde.
Et pour montrer l’exemple, on a décidé d’organiser un nombre incalculable d’événements aux quatre coins de France dans les prochaines semaines. Pour chanter la gloire de nos industriels, évidemment. Même de ceux qui ont le moral dans les chaussettes et de ceux qui ne savent pas parler dans un micro.