On vous en a déjà parlé. En fin d’année dernière, nous avons interviewé les ouvriers de Scop-Ti.
Il y a quelques années, alors qu’un grand groupe voulait fermer leur usine de Gémenos, ils sont entrés en lutte. Après 1336 jours, d’où le nom de leur marque de thé et d’infusions, ils ont récupéré le matériel et les locaux de production.
Prendre un gros chèque de licenciement et quelques années d’allocations chômage histoire de voir venir ? Très peu pour eux ! Ils ont tout réinvesti dans leur coopérative ScopTi. Qui a dit que les ouvriers ne prenaient pas de risques financiers ?
Autour d’eux, un vaste élan de solidarité s’est organisé pour les soutenir. Il a vu se réunir :
– Des collectivités locales.
– Des mutuelles et assureurs issus de l’ESS (Mutuale et MACIF, notamment).
– Mais aussi le supermarché Auchan du coin. Car, oui, parfois, la grande distribution soutient la réindustrialisation.
– Et une multitude d’anonymes.
Aujourd’hui, les choses se passent bien. L’entreprise est rentable depuis plusieurs années. Mais elle n’a pas encore les moyens de faire connaître sa marque à l’échelle nationale.
Vous qui nous lisez parce que vous vous intéressez au madeinFrance, nous vous recommandons une petite visite sur leur boutique en ligne.
En attendant, si vous voulez écouter l’histoire d’Olivier, de Nasser et de toute l’équipe de Scop-Ti, le podcast des Forces Françaises de l’Industrie est disponible sur toutes les plateformes d’écoute.
On vous glisse un lien en bas, comme d’habitude.
À tous ceux qui rêvaient de me voir en blouse et en charlotte, l’extrait ci-dessous est fait pour vous… J’ai personnellement beaucoup hésité à le diffuser pour des raisons d’estime personnelle et de dignité.