Il y a quelques jours, nous avons mis en ligne le deuxième épisode du podcast FFI (lien en commentaire). Il racontait le parcours d’Olivier LEBERQUIER, militant CGT devenu, à force de lutte contre les fermetures successives de deux usines dans lesquelles il travaillait, président de Scop-Ti, qui produit les thés 1336.

De nos centres-villes coquets où on roule à vélo, on a forcément une vision idéologique des grèves.

Les uns les voient comme des coups de force organisés par des entités politisées qui prétendent défendre les ouvriers et qui les entraînent, au contraire, vers leur perte. Pour eux, elles participent à convaincre les industriels du monde entier que la France ne veut plus d’eux.

Les autres les voient comme les batailles idéologiques d’une guerre de classe qui ne pourra s’achever que par le terrassement de patrons qui ne veulent qu’exploiter.

Mais, s’il y a eu des excès, des récupérations de tous bords aussi, la vision de ceux qui résident dans les lieux où on décide est souvent loin des réalités de ceux qui produisent.

Quand on regarde bien, tout comme il y a le désespoir de patrons pris en tenaille entre une politique économique absurde et des salaires à payer… il y a la peur qui prend les ouvriers quand ils se demandent : « Comment vais-je faire vivre ma famille si mon usine ferme ? »

Dans le podcast FFI que nous avons dédié à 1336 (Scop-Ti), on voit toute la complexité de ce qui se passe dans nos usines depuis les deux générations que sévit la désindustrialisation.

Je l’avais déjà perçu dans les nombreux échanges que j’ai pu avoir avec les membres syndiqués de notre club pourtant majoritairement composé d’entrepreneurs. J’avais constaté nos désaccords sur certains points (oui… on s’engueule de temps en temps), mais j’avais aussi vu nos convergences.

Ils militent, comme nous, pour le produire en France. Pour l’honneur de celles et ceux qu’on a tenté de consoler en leur donnant un chèque et des allocations pour compenser la perte de l’emploi qui faisait leur fierté.

1336 est l’incarnation des ponts que nous bâtissons entre les deux rives idéologiques que rassemblent les clubs FFI. Cette marque de thés fabriqués par ceux qui ont su résister à la fermeture de leur usine mérite notre soutien.

Nos partenaires Mutuale et MACIF les soutiennent vraiment, eux. Avec de l’argent. Parce que oui, les amis, si le made in France a besoin de nos encouragements, il a aussi besoin de notre consommation. De nos sous, quoi.

Alors, je me suis dit que faire un podcast sur eux, c’était bien. Mais que leur acheter du thé, c’était mieux.

Maintenant à vous de jouer. Le « 1336 challenge » est lancé ! J’attends vos photos !

Abonnez-vous à notre newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter

Rejoignez notre liste de diffusion pour recevoir les dernières nouvelles et actualités des Forces Françaises de l'Industrie.

Votre inscription à la newsletter est bien prise en compte