Chers résistants, chères résistantes, chers soutiens.
Comme vous le savez, aux Forces Françaises de l’Industrie on est un peu des bons gamins. On ne se reconnait pas dans les coups de force, les manifestations de colère et autres manques de respect envers des élus. On peut les comprendre, bien entendu. Mais on sait aussi que toute attitude radicale, si elle peut atteindre quelques objectifs à court terme, finit, sur le long terme, par nuire à la cause qu’elle défend.
N’allez donc pas voir, dans le titre provocateur de cette infolettre, un soutien à la bousculade qui a marqué la récente ouverture du salon préféré des Français.
Voilà pourquoi, même s’il y avait plein de jeux de mots à faire entre les politiques, les bêtes et leur sous-produits, on a décidé de rester sobres… Toutes nos excuses aux membres actifs du collectif « FFI et calembours ». On se rattrapera la semaine prochaine.
Mais, malgré ces excès regrettables, amis de l’Industrie, je demeure persuadé qu’il faut nous inspirer de la communication des agriculteurs. Pas des débordements de certains d’entre eux, donc. Non, je parle de l’esprit qu’ils ont donné à leur salon.
En amenant chaque année leurs bêtes à Paris, ils ont réussi à rester dans le cœur des Français…
En affichant l’amour qu’ils ont pour leur métier aux yeux de leurs concitoyens urbains, en l’expliquant, en le mettant en scène, ils ont engrangé un capital sympathie qui est leur meilleure arme contre ceux qui veulent les faire disparaître.
Ils ont fait d’une démonstration professionnelle une fête populaire. Elle permet de partager avec émotion leur quotidien, leurs valeurs, le sens de leur action, avec un public qui ne sait pourtant plus vraiment ce qu’est une ferme.
Voilà ce que les partisans de l’Industrie auraient dû comprendre il y a bien longtemps. Eux aussi auraient dû partager leur passion pour les métiers de production. Des métiers dont la magie est capable de transformer la matière. Eux aussi auraient dû s’appuyer sur le peuple en créant un lien charnel avec leurs concitoyens, qui sont aussi des électeurs.
Ainsi auraient-ils pu transmettre directement leurs valeurs au lieu de déléguer cette indispensable tâche à des tiers qui se sont empressés de travestir la réalité. N’oublions jamais que chaque intermédiaire dont le métier est de transmettre et d’éduquer est une cible qu’il est aisé de convertir.
C’est en s’appuyant sur ce lien direct que les agriculteurs ont pu contredire les apôtres de la fin du monde qui s’en étaient pris à eux. Certes, leur combat n’est pas gagné. Mais il n’est pas non plus perdu.
Heureusement, aujourd’hui, cette leçon semble apprise. Partout, on voit des événements, des manifestations populaires et festives célébrer l’industrie. Qu’on y donne des conférences intello ou des séances de vulgarisation, les industriels font de plus en plus d’efforts pour expliquer ce qu’ils font et valoriser leurs métiers.
Et soyez-en sûrs, aux Forces Françaises de l’Industrie , nous prenons notre part.
Les 7 et 8 mars, nous interviendrons au World Impact Summit pour rappeler que l’Industrie n’est pas l’ennemi du climat. Elle est, au contraire, en train de se mettre à son service. En inventant des solutions à chaque problème qu’elle a pu contribuer à créer par le passé. La veille de l’événement, notre section de Bordeaux accueillera entrepreneurs, investisseurs et partisans du made in France lors de son traditionnel dîner. Ce sera le 6 mars au soir, donc. Inscription ici. Nos ambassadeurs FFI Franck GLASER et Gilles Mathelié-Guinlet vous y attendent.
Du 25 au 28 mars, nous serons à GLOBAL INDUSTRIE et y interviendrons sur la grande scène. GLOBAL INDUSTRIE , c’est un peu notre salon de l’agriculture à nous, les partisans de l’Industrie. La direction nous précise qu’elle n’a pas invité les Soulèvements de la Terre pour débattre. Vous pouvez donc venir sans crainte. Si vous voulez en savoir plus, et assister à la visite guidée réservée à nos membres, lisez ceci. Merci Marie-France Pioche (Radenez) et Juliette de Sarnez pour l’invitation !
Nos autres événements sont là. N’oubliez pas de venir nous y soutenir !
