Pour ce dernier article de 2024, j’ai choisi de faire mentir ceux qui pensent qu’aux FFI on n’est ni de gauche ni de gauche.

C’est donc avec le relais d’une tribune parue dans L’Humanité que nous clôturerons l’année. Elle démontre que la réindustrialisation est un sujet transpartisan. Elle peut nous rassembler, quel que soit notre bord politique.

Ceci pourrait donner des idées à un gouvernement qui cherche désespérément un thème sur lequel il peut faire avancer la France avec une Assemblée nationale divisée. S’il pouvait créer les conditions pour qu’on puisse à nouveau produire en France sans perdre de l’argent, il aurait fait son job.

Nous avons diffusé, ces derniers jours, quelques posts sur notre filière nucléaire. Elle est un facteur de compétitivité, un chemin efficace et rentable vers notre décarbonation, un vecteur de souveraineté.

Souveraineté, mon œil ! Ont argumenté certains tristes sires, rappelant que nous importons notre uranium (combustible des centrales). Après leur avoir envoyé au visage qu’on avait 7 ans de réserve d’uranium, bien plus que pour le gaz ou le pétrole… Nous devons reconnaître, esprit de Noël oblige… que ces personnes, forcément de mauvaise foi puisqu’elles nous ont contredit, n’ont pas tout à fait tort.

Qu’adviendra-t-il de nos investissements nucléaires quand, dans 50 ans, la situation internationale se sera tendue quant aux réserves d’uranium disponibles ? D’autant que, le dogme antinucléaire ayant pris du plomb dans l’aile ces derniers mois, nombre de nations vont rouvrir des centrales.

Voilà pourquoi Brechet Yves, dont la pertinence sur le sujet nucléaire n’est plus à faire, a cru bon de corédiger cette tribune (la photo, c’est de lui). Il regrettait, dans un post, qu’elle soit passée inaperçue. Nous avons donc décidé de prendre notre part dans sa diffusion.

Elle dit qu’il y a 30 ans, la France était leader dans la technologie des Réacteurs à Neutrons Rapides (RNR). Initiés par les projets Superphénix et Astrid, (pardon aux spécialistes pour mes approximations), les RNR produisent de l’électricité à partir des déchets nucléaires. Ce qui fait passer le statut de ces derniers de sujets de polémiques politiciennes (fort utile pour s’engueuler au bistrot) à celui de combustibles salutaires (fort utile pour produire de l’électricité).

Brechet Yves rappelle que nous en avons de quoi produire de l’électricité pendant des siècles.

Pour cela, il faut que la France relance ses programmes de recherche fermés pour des raisons électoralistes (pactes entre verts et PS).

Des startups comme HEXANA ont déjà ramassé le flambeau laissé à terre. Il faudrait un renfort significatif de l’État pour reprendre l’avance perdue tant l’effort à faire est considérable.

Bref, Brechet Yves nous dit qu’on a un atout en main. Jouons-le à fond !

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