Et devinez de quoi il parle ?
De la nécessité de soutenir davantage le produire en France !
Il rappelle :
– Que le « Fabriqué en France » n’est pas qu’un slogan, mais un enjeu de société.
– Qu’il fait partie, en outre, des rares sujets transpartisans. C’est-à-dire des sujets capables de rassembler une classe politique et électorale qui ne fait que se diviser.
Gilles, qui est également président d’Origine France Garantie, aurait bien aimé un ministère dédié au made in France, comme il existe, en Italie, un ministère du made in Italy. Mais ça, ça vient de sa foi en nos institutions. Et c’est toujours respectable, une foi profonde. (Là, il est possible que je me fasse engueuler pour avoir été un peu taquin…).
Car il est urgent de rassurer les entrepreneurs français. Car :
– La France ouvrait plus d’usines qu’elle n’en fermait depuis quelques années. Mais ce chiffre s’est inversé au printemps dernier.
– Et quand on voit les statistiques de faillites de PME, on n’est clairement plus dans le rattrapage des années Covid.
Alors, évidemment, Gilles en a appelé à un sursaut collectif. Qui est, selon lui, la seule façon de « soutenir » la « dynamique industrielle ».
– Collectif dans l’épargne, en en fléchant une partie vers des fonds qui investissent dans les PME enracinées dans nos territoires. (N’oubliez pas qu’on a créé de tels véhicules aux FFI avec Crystal et TYGROW).
– Collectif en changeant les règles et les pratiques de la commande publique. En France, elle dépense près de 70% de ses budgets sur des produits importés (contre 20% en Allemagne).
– Collectif dans l’entraide entre petites et grandes entreprises françaises. Ces dernières, elles aussi, pourraient se montrer plus patriotes. En soutenant davantage, via leurs achats, les carnets de commandes de nos PMI.
Il rappelle enfin que des événements tels que les Jeux olympiques ou les WorldSkills (les JO des métiers manuels) ont démontré que l’excellence française brille sur la scène internationale.
Et parce qu’il demeure à nos yeux le tribun de notre cause, il a terminé son texte par cette harangue :
« Et parce que je suis convaincu que, quelles que soient leurs orientations politiques, nos décideurs partagent cette ambition pour la France. Ensemble, nous pouvons bâtir une industrie forte, compétitive et responsable, porteuse des valeurs de notre pays et capable de répondre aux défis à venir. »
Je ne sais pas vous, mais moi, j’ai failli pleurer tellement c’est beau.
Bravo Président Gilles ATTAF ! Et Merci Marianne, l’un des titres de presse qui relaie le plus les efforts de la communauté pro-made in France.