Le co-Président et Co-Fondateur des Forces Françaises de l’Industrie était l’invité de Sophie de Menthon sur CNEWS. Et vous savez quoi ? Comme d’habitude, il a été bon.

Certes, Sophie de Menthon, Présidente du mouvement patronal ETHIC, était déjà acquise à ses principales causes.

– Produire en France pour redresser le pays, pour faire à nouveau société, pour la cohésion et l’ascension sociale, fait partie de ses convictions.

– Faire que les patrons se réunissent pour s’entraider et prendre des initiatives sociales et environnementales plutôt qu’en appeler sans cesse à l’État est un discours qu’elle tient depuis longtemps.

Gilles prêchait donc une convaincue.

Il a tout de même pu marteler quelques messages :

 » Les FFI historiques avaient pour mission de rassembler les forces de résistance et les mettre plus efficacement au service d’une noble cause : la libération de la France. La noble cause défendue par les FFI actuels, c’est de rassembler toutes les bonnes volontés pour réindustrialiser nos territoires. « 

 » Il nous faut une commande publique qui achète autant made in France que celle des Allemands achète Made in Germany. « 

« On nous a vendu une mondialisation heureuse et une France sans usine. On nous a promis que la Chine serait l’atelier du Monde et que ce serait bien pour nous. »

Eh bien vous savez quoi ? Comme toutes les idées vachement brillantes que les Français sont les seuls à mettre en place et que nos voisins ont la mauvaise foi de ne pas copier… Ça n’a pas marché. (Merci de ne pas voir ici d’allusion aux 35h).

Bilan, on est tombé à une production industrielle qui ne représente plus que 9 % du PIB. En 1980, on était à 25 %. 25 %, c’est d’ailleurs la part du PIB industriel Suisse, pays des banques et des sièges sociaux.

Gilles a également cité Yves JEGO, fondateur de la certification Origine France Garantie, dont il a pris la suite à la présidence : « Produire en France est un projet de société. »

Et oui ! À une époque où la France est divisée; où chacun est devenu l’infréquentable d’un autre; où on préfère snober, exclure, boycotter que discuter et tenter de comprendre ceux qui ne pensent pas comme nous… Réunir des équipes diverses et leur confier la mission de fabriquer quelque chose ensemble, ça permettrait de ressouder un peu les pans désarticulés de notre nation.

En fait, c’est ça… Un peu à l’image de ce noble métier qui recolle ce qui a été désuni… T’es un soudeur, Gilles ATTAF.

Bravo pour cette belle interview !

Maintenant, des gens vont te reprocher de ne pas avoir boycotté CNEWS sous prétexte de promouvoir le made in France. Déjà que tu avais été chanter de drôles de chansons à l’invitation de la CGT l’an dernier…

Tu fais vraiment rien comme il faut.

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