La France est bel et bien le pays du luxe. Nombreux sont les étrangers qui nous regardent comme une nation de paradoxes. Et force est de constater qu’ils n’ont pas complètement tort.
Il est, en effet, cocasse de constater la persistance de notre désamour pour les riches
Alors que nous sommes le pays qui produit le plus d’articles de luxe. Articles consommés par ces mêmes riches. Un paradoxe (une contradiction ?) qui n’est pas parti pour s’estomper :
- La hargne des uns ne faiblit pas contre des patrons comme Bernard Arnault. Les commentaires suscités par un de nos récents articles en témoignent.
- Les maisons de luxe poursuivent l’ouverture de sites de production en France. Elles recrutent et forment de nouveaux employés à tour de bras.
Hier, c’était donc Hermès, qui annonçait son intention de s’établir à Charleville-Mézières. Cette merveilleuse marque continue ainsi de ressusciter une culture de fabrication qui avait déserté des terres jadis industrieuses. Les délocalisations ayant, depuis, emporté les usines qui avaient fait son rayonnement d’antan.
Hermès, déjà implantée dans la COMMUNE DE BOGNY-SUR-MEUSE et COMMUNE DE TOURNES, toutes deux ardennaises, va revaloriser l’ancienne fonderie Deville, devenue friche industrielle. 300 créations d’emplois sont à la clé.
Nous, Forces Françaises de l’Industrie, avons de quoi nous réjouir
Car :
- Ces emplois, qui seront bien rémunérés quand on connaît les pratiques salariales d’Hermès, assureront la transmission de savoir-faire exceptionnels.
- Ils démontrent le succès d’entreprises qui ont su valoriser les métiers manuels et les marier avec l’innovation. Ces métiers permettent une ascension sociale qui a disparu dans bien des secteurs.
Par ailleurs, cette implantation est le résultat de l’étroite collaboration entre collectivités, services de l’État et entreprise privée. Boris Ravignon, maire de Charleville-Mézières, le Conseil Général des Ardennes et Ardenne Métropole peuvent s’en réjouir.
Leur action concertée a su franchir les étapes (trop nombreuses) et surmonter les contraintes (trop fortes) de nos règlements tatillons afin d’annoncer cette bonne nouvelle.
Bravo à eux !