L’un d’entre eux, Mutuale, La Mutuelle Familiale, s’y colle déjà. Et nous avons le plaisir de vous annoncer que ce fervent défenseur des valeurs du code de la mutualité a accepté de rejoindre le jury des sessions de pitch organisées par les clubs FFI !
Bonne nouvelle. Car l’un des problèmes de notre économie est que nous n’avons pas assez d’Entreprises de Taille Intermédiaire. Trop de nos PME restent petites et fragiles. Ceci limite leur capacité à investir, rester compétitives, augmenter les salaires, etc.
Aux Forces Françaises de l’Industrie, on s’est saisi du problème à notre humble niveau :
– En créant notre fonds d’investissement le 18 juin dernier. On en a parlé dans beaucoup de médias, donc ça, vous savez. Il s’adresse aux PME qui font au moins 2 millions d’€ de CA et qui sont à l’équilibre.
– Mais ce que vous savez moins, c’est que, depuis 4 ans, plus de 60 de nos membres FFI ont investi dans des PME que nous leur avons présentées lors de nos sessions de pitch.
Chaque mois, notre club intègre de nouveaux investisseurs privés ou professionnels qui veulent se positionner sur le made in France et l’industrie.
Pour que leur action soit encore plus efficace, nous avons décidé de structurer davantage nos sessions de pitch. C’est-à-dire avec un jury, des processus avec des noms en anglais dedans et une sorte de règlement intérieur que personne ne lira, mais qui est très bien.
Pour nous aider à animer cela, nous sommes heureux d’accueillir Mutuale.
– Parce que Mutuale a de l’expérience dans l’investissement de PME qui produisent en France. Donc nous pourrons nous enrichir mutuellement sur cet exercice délicat.
– Parce que si elle porte en son cœur les valeurs prônées par le code de la mutualité, Mutale reste un acteur du monde de l’assurance. Et trop peu d’assureurs placent, dans les PME made in France, un peu des immenses sommes qu’ils collectent.
Le secteur gère, en France, 3000 milliards.
– Via des Assurances vie qui servent à financer notre dette publique (grandissante) et le logement social. (Dont un chimiste spécialiste des dissolutions disait que « ça coûte un pognon de dingue »).
– Par les primes qu’ils perçoivent de leurs clients. En attendant de prendre en charge nos sinistres, ils placent ces sommes. Sur les marchés financiers, les marchés monétaires ou dans l’immobilier.
Cette trop grande timidité quant au financement des PME de nos territoires, participe à l’un des paradoxes de la France :
– Nous sommes le 2e pays qui épargne le plus au monde.
– Nous sommes incapables de trouver les 300 milliards d’argent privé nécessaires à notre réindustrialisation.
Alors, dans notre grande tradition FFI de mettre en valeur ceux qui montrent l’exemple, nous aimerions saluer la démarche de Mutuale… En espérant qu’elle va en inspirer d’autres !