Par décision de son actionnaire américain. L’usine Cotelle de Rillieux-la-Pape est sur le point de fermer ses portes. Son actionnaire américain, Colgate-Palmolive, n’est pas revenu sur sa décision malgré une activité bénéficiaire. La production sera basculée sur un site belge.

Il y avait bien des discussions en cours avec des repreneurs potentiels. Mais aucune offre ferme n’a encore été faite.

Les employés, déjà en partie partis ou en congé, continuent de travailler, mais le moral est bas écrit le Figaro. Cette nouvelle les affecte. Une usine qui ferme, c’est une famille qui se disperse.

Malgré l’implication de l’État, la « mission sauvetage » de l’usine n’a pas abouti.

Personnellement, je conçois que des multinationales prennent des décisions qui nous dépassent et qui jouent parfois contre l’intérêt de nos territoires. Mais pourquoi ne se donne-t-on pas vraiment les moyens, en France, de compenser ces fermetures ? D’en profiter, même, pour reprendre les actifs dont elles ne veulent plus ?

Il y a des reprises, bien sûr. Et je ne connais pas ce dossier qui était peut-être difficile. Mais quand allons-nous reprendre la main sur le financement de nos entreprises ?

On a trop tendance à estimer que la finance c’est mal. Vous vous rappelez de l’engouement qu’avait déclenché François Hollande en déclarant « mon adversaire, c’est la finance » ?

Alors, à force de ne pas s’occuper de la finance, c’est la finance qui s’occupe de nous. À force de n’investir que pour nous créer des rentes (immobilier ou épargne garantie), on laisse notre souveraineté économique s’affaiblir.

À force de considérer les familles, les dynasties d’entrepreneurs de nos territoires comme des héritiers qu’il faut dépouiller au nom de la justice sociale… on laisse des fonds de pension ou des multinationales sans âme (politique RSE ou pas) racheter nos PME.

Après, quand un actionnaire décide, depuis son siège de New York, de fermer une usine à Rillieux-la-Pape, on s’indigne. C’est sûr que ce type de décision aurait été plus difficile à prendre par un actionnaire local. Parce que quand on est enraciné dans un territoire, on tisse des liens humains avec ceux qui y travaillent. On les croise le dimanche au marché.

Amis investisseurs, les Forces Françaises de l’Industrie sont en train de fédérer une communauté financière qui souhaite redresser le pays. On investit ensemble, on crée des véhicules communs.

Et vous savez quoi ? Ça n’a rien à voir avec du mécénat ou de la nostalgie. Il y a plein de valeur à créer tout en étant fier de ce que l’on fait.

Le 3 octobre prochain à Paris, d’ailleurs, nous recevrons des entrepreneurs et des investisseurs qui reprennent ou développent des entreprises. La fière équipe qui vient de sauver Duralex® SCOP SA sera des nôtres.

Passez nous voir. Les inscriptions sont gratuites. C’est sur le site des Forces Françaises de l’Industrie.

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