C’était vendredi, dans l’indispensable émission de Jérôme TICHIT, La France a tout pour réussir. Indispensable parce qu’elle montre que nombre d’entrepreneurs français, de tous bords politiques, s’engagent pour faire changer les choses et améliorer concrètement leur environnement direct.
En décarbonant leur production, en créant de l’emploi, en dynamisant l’économie de nos territoires… par leur entreprise.
Laurent Moisson nous y représentait. Il a rappelé que si l’engagement des patrons est ancien, si celui des consommateurs n’est pas nouveau, celui de la finance française commence à se manifester.
Et, contrairement à ce qu’on dit souvent, la finance n’est pas sans visage. Aujourd’hui, de plus en plus d’épargnants décident de devenir investisseurs dans ces entreprises vertueuses.
Daan Tech en est un excellent exemple. L’entreprise vendéenne qui produit le lave-vaisselle Bob et le four Joe, a lancé, il y a quelques semaines, une levée de fonds participative. Tous les Français désireux d’en devenir actionnaires peuvent le faire en se rendant directement sur son site pour souscrire.
Et, bien que ce type d’investissement soit risqué, les Français répondent présents. À trois jours de la fin de l’opération, la structure d’Antoine FICHET a dépassé son objectif, collectant 150 % de la somme recherchée.
Nous prenons cela comme un signe que les Français veulent reprendre le contrôle et la souveraineté de leur finance. C’est une bonne nouvelle!
Car, la politique, ce n’est pas qu’un bulletin dans l’urne et des manifs. C’est un choix de société qu’il faut soutenir via notre consommation et notre investissement.
Si on veut réformer notre consommation, il faut posséder, sur notre sol, les usines qui la produisent. Sinon, on pourra voter ce qu’on veut :
– Les lois ne s’appliquent pas sur les unités de production qui fabriquent ailleurs.
– Promettre des augmentations de salaires ne fera que financer de nouvelles importations en provenance de pays où sont parties les usines qui nous approvisionnent.
Voilà pourquoi nous avons lancé, avec le groupe Crystal, un leader de la finance française, et la société de gestion TYGROW, le fonds d’investissement FFI Croissance.
Nous l’avons présenté sur France Bleu, France Culture, BFM et lors de notre soirée au ministère de l’Économie et des Finances le 18 juin.
Il n’est, pour des raisons règlementaires, ouvert qu’à des « investisseurs avertis » capables d’investir des sommes supérieures à 100 K€.
Mais nous comptons bien continuer à encourager les initiatives visant à favoriser l’investissement de notre épargne dans nos entreprises. Afin que, petits ou grands épargnants, nous puissions tous agir concrètement pour la réindustrialisation du pays.
Bref, en attendant que les partis politiques finissent de se disputer, les FFI continuent leurs efforts pour rallier la finance à l’industrie.