Oui, d’accord, c’était au mois d’août. En pleine période du cimetière de l’info où on cherche plus à réussir son selfie devant le coucher de soleil qu’à scruter les écrans à la recherche du nom du futur Premier ministre.

Il n’empêche ! TF1, média grand public s’il en est, a consacré un long dossier, à une heure de grande écoute, à l’industrie française ! Et, cette fois, pas pour dire qu’il y a des usines qui ferment, qui polluent ou qui licencient.

C’était même tout le contraire.

Le secteur industriel y a été présenté comme un secteur à forte valeur ajoutée, offrant des métiers bien rémunérés et des carrières évolutives.

Malheureusement, explique le média, il est encore trop souvent vu comme peu attractif. Si bien qu’il connaît, on le sait, une véritable pénurie de main-d’œuvre qualifiée. La faute à des années où les métiers techniques ont été dévalorisés, regrette ce grand média.

On y voit, dans l’un des reportages, des entreprises impliquées dans la construction d’une nouvelle usine de batteries à Douai adapter leurs stratégies pour attirer les jeunes, soulignant qu’il est possible de prendre rapidement des responsabilités importantes.

Comme Ethan et Timothé, qui jouent un rôle crucial dans le bon fonctionnement de l’usine AESC. Les deux jeunes techniciens s’y assurent de la bonne circulation de l’eau et de l’air, éléments essentiels à la qualité des batteries produites.

D’autant que bien des postes répondent aux aspirations environnementales des jeunes générations. Les métiers du génie climatique, autrefois méconnus, connaissent aujourd’hui une forte demande.

Les salaires y sont attractifs et offrent des perspectives de carrière intéressantes. Par exemple, Timothé, avec un bac+3, a rapidement vu son salaire augmenter de 1800 à 2300 euros net, avec la possibilité d’atteindre 3000 euros net. L’usine, qui devrait bientôt entrer en fonction, cherche à recruter de nombreux électriciens, mécaniciens roboticiens, soudeurs et ingénieurs, malgré les difficultés de recrutement.

Pour pallier cette pénurie de main-d’œuvre, certaines entreprises, comme Axima et Altrad Endel, nous apprend TF1, proposent des formations internes innovantes, comme des « escape games » pour initier les jeunes aux métiers techniques, ou des écoles internes pour former des candidats, même sans diplôme. Avec 1,3 million de recrutements nécessaires dans les dix prochaines années, l’industrie française se mobilise pour attirer et former les talents de demain.

De tels reportages, sur de tels médias, démontrent, les amis, que nous sommes probablement en train de gagner la bataille de l’opinion, afin que l’industrie soit systématiquement accompagnée d’un narratif positif !

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