L’exemple de Louis Laurent qui ouvre une nouvelle manufacture de joaillerie en France.
J’ai trouvé cette bonne nouvelle en lisant l’article de Lamia Barbot dans Les Echos.
L’industrie du luxe est toujours aussi dynamique en France. Pour preuve, aujourd’hui, ce n’est pas de grands groupes comme LVMH ou Hermès dont nous allons parler. Mais d’une belle PME.
Une PME qui n’était pas bien grosse il y a encore quelques années et qui est en passe de devenir ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire).
« J’étais un artisan, je suis devenu une PME et je dois devenir une ETI. Pour ce faire, j’ai besoin d’être accompagné pour être plus performant et accroître notre qualité », résume Laurent Laroche, le PDG de Louis Laurent, dans Les Echos.
L’accompagnement par des experts en accélération d’entreprise, le financement… Deux éléments très utiles pour permettre à de petites entreprises talentueuses de devenir plus grandes, plus solides, avant de rayonner en France et à l’international.
Deux communautés que nous, FFI, interpelons et rassemblons depuis des mois afin qu’ils s’impliquent davantage dans le financement et l’accompagnement des PME madeinfrance.
L’histoire du joaillier Louis Laurent est pour le moins encourageante.
Il s’est établi en 2007 à Rebais (Département de Seine-et-Marne). Depuis, l’entreprise n’a fait que croître. Elle vient d’annoncer un ambitieux projet d’expansion avec l’ouverture d’une nouvelle usine de production au premier trimestre 2025.
Le joaillier investit 25 millions d’euros (un an de chiffre d’affaires !) pour l’achat d’un bâtiment sur 3 ha de terrain sur lequel va se déployer un atelier de 7.700 m2. Il est onze fois plus grand que l’atelier actuel !
La demande croissante de ses grands clients du secteur l’a poussé à cette décision. Ses installations actuelles ne lui permettent plus d’y répondre.
Louis Laurent est réputé pour ses compétences en sertissage, montage et gravure de bijoux de luxe nous disent les Echos. Il sert les grandes maisons de joaillerie françaises.
Sa nouvelle unité accueillera 200 salariés, dont 150 nouvelles recrues. Un plan de recrutement étalé sur 18 mois est prévu pour pourvoir à la fois les postes de production et les fonctions administratives.
Autre élément important : la loyauté de Louis Laurent envers ses employés et son territoire.
L’entreprise a choisi de ne pas quitter Rebais, en Seine-et-Marne : « Par respect pour les employés », avoue son PDG aux Echos. Ces derniers habitent tous dans un rayon de 20 kilomètres autour de la commune.
« Ce sont eux qui apportent de la croissance à l’entreprise. Il est hors de question de s’en séparer, d’autant que nous avons mis des années à les former. »
On voit ici à quel point la fidélité de ses employés et l’investissement dans leur formation sont des éléments clés de la stratégie de croissance de l’entreprise.
Voilà un bel exemple à suivre !