Aux FFI, on aime bien ceux qui ont un grain. Sympathiques, avenants, polis, quand on les croise, ils ont tout du voisin aidant, du citoyen policé. Jusqu’à ce qu’ils dévoilent leurs projets fous, leurs ambitions cinglées, leurs objectifs loufoques.

Sorties de leur bouche de Tintins bien coiffés, leurs intentions grandiloquentes à la capitaine Haddock surprennent… avant de séduire sur un air d’AprèsToutPourquoiPas.

Christophe DIVI est de ceux-là. Quand cet homme élégant m’a contacté pour évoquer son projet, je me suis demandé quelle mouche l’avait piqué. Ça, c’était juste avant de ressentir une puissante pulsion qui m’a fait dire, presque en hurlant « Mais évidemment qu’on va t’aider ! », l’instant d’après.

Christophe est tombé dans le combat pro made in France par la voie de l’écologie. Ancien du cabinet du ministre de la Transition écologique, il s’est spécialisé dans l’accompagnement des entreprises sur ces thèmes. Pour lui, la reconstitution de nos forces productives territoriales est le moyen le plus sûr pour décarboner notre consommation.

Pour cela, il considère la commande des grandes institutions comme un levier puissant qu’on active insuffisamment.

Nos dépenses publiques et les achats de nos grands groupes sont souvent cités comme peu patriotes. C’est également le cas, selon Christophe, des grandes manifestations qui se déroulent en France. Elles, qui n’hésitent pas à se draper dans l’imaginaire de notre pays pour être plus attractives… Ne se soucient pas vraiment de la provenance des produits bleu blanc rouge qu’elles vendent à leur public.

Les jolis Jeux Olympiques dont nous sortons en ont été l’illustration. Ils nous ont rendus fiers, mais auraient pu le faire davantage si leur politique d’attribution de licences avait été plus responsable.

Souvenez-vous, nos camarades d’Origine France Garantie et des figures comme Yves JEGO se sont bruyamment exprimés sur les goodies à drapeau français made in très très loin.

Alors, pour Christophe, hors de question de répéter cette faute de goût pour les JO d’hiver de 2030.

« Nos industriels créent de l’emploi dans les territoires. Ils le protègent, créent du lien social, minimisent l’impact carbone des chaînes de valeur et de production… Ils méritent d’être accompagnés et soutenus.

Il est donc impératif que toutes les parties prenantes des Jeux (sponsors, État et collectivités locales, éco-organismes, réseaux d’entreprises, etc.) se mobilisent dès maintenant pour renforcer nos filières et consolider l’héritage économique des Jeux de Paris. Les Jeux 2030 doivent être 100 % made in France ! »

Christophe s’apprête à faire paraître une tribune sur le sujet. Il m’a dit que le Collectif Industriels Engagés et Solidaires appuyait sa démarche.

Alors on s’est dit que les FFI ne pouvaient pas faire moins, non ?

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