Chers résistants, chères résistantes, chers soutiens,
C’est avec un plaisir non dissimulé que nous vous présentons l’infolettre de rentrée des Forces Françaises de l’Industrie.
Nous ne vous en avions pas envoyée pendant les vacances. Période pendant laquelle nous avons pourtant continué à écrire. Cette fois, notre infolettre ne pourra donc pas reprendre l’intégralité de nos dernières communications.
Pour notre rentrée, nous, chantres des gloires industrielles françaises (réelles ou imaginaires), n’avons pas hésité à prendre exemple sur les Américains. Les inventeurs du showbusiness ont l’habitude de programmer Beyoncé ou Bruno Mars lors des cérémonies d’ouverture du Super Bowl en lieu et place d’une chorale d’enfants amateurs. #CoupeDuMondeDeRugby.
C’est pourquoi nous avons fait appel à l’incontestable rockstar de la cause industrielle nationale pour animer notre soirée de rentrée du 5 septembre dernier. Roland Lescure, ministre de l’Industrie était là en personne.
Il a été clair, sympathique, drôle, et a répondu à toutes nos questions, même les plus vaches, sans perdre son calme.
Avec lui, nous avons parlé :
Transition énergétique
Nous étions reçus au siège du Groupe intuis, l’un des leaders de la fabrication de chauffages et de pompes à chaleur bas carbone et made in France.
Philippe Dénecé, Directeur Général d’Intuis, a demandé au ministre de donner sa vision de la décarbonation de notre économie. Roland Lescure a alors rappelé les efforts budgétaires réalisés pour inciter les particuliers et les entreprises à remplacer leurs sources de chauffage au gaz ou au fuel.
Il a également évoqué le redémarrage de la politique française d’investissement dans le nucléaire. Après de longues années de errements, il devrait nous permettre de rester le pays dont l’énergie est la plus décarbonée en Europe.
Certains d’entre nous auraient bien aimé qu’il annonce la sortie du pays des mécanismes européens d’indexation des prix de l’électricité sur ceux du gaz. Ils maintiennent artificiellement les prix de notre électricité nucléaire à des niveaux difficilement supportables pour les industriels. Cette sortie n’est visiblement pas à l’ordre du jour. Le ministre estime qu’il est plus efficace de renégocier ces accords que d’en sortir. Beaucoup d’entre nous sont restés dubitatifs sur la capacité de la France à convaincre l’Allemagne sur ce point. Mais nous espérons tous nous tromper !