Chères résistantes, chers résistants, chers soutiens,
Ces dernières semaines, nous avons été souvent critiques et chagrins, c’est vrai.
Assommés par la réalité d’une industrie française qui s’affaisse suite à l’accumulation de décisions politiques naïves, combinée avec d’autres, dogmatiques, nous avons parfois perdu le ton positif qui nous caractérisait jusque-là.
Il faut dire que nous étions quelque peu déçus. Les incantations vertueuses de ces dernières années, accompagnées d’importantes subventions, n’ont malheureusement pas suffi à passer au travers du fort peu progressiste mur de la réalité. Quand l’énergie est plus chère en Europe qu’ailleurs et les normes plus contraignantes… Vous avez beau expliquer aux consommateurs que nos produits sont plus vertueux que ceux des autres, vous perdez des parts de marché. Et, au bout du compte, vous fermez vos belles usines décarbonées.
Donc, bim ! On a pris le mur. Et, partout, le monde industriel tire la sonnette d’alarme. Il demande protection de son marché face à ceux qui ne respectent pas nos normes, baisse des prix de l’énergie et desserrement des contraintes de production.
En cela, la stupeur qui a suivi l’élection de Donald Trump et la nomination d’Elon Musk, en charge d’une mission de simplification administrative, est peut-être la gifle qui va achever de nous réveiller.
Le monde politique, qui ne parlait simplification que quand il venait de perdre un pari au bistrot, va, cette fois, devoir s’y coller pour de vrai.
La prise de conscience qui avait timidement commencé ces dernières années va sans aucun doute s’accélérer. En tout cas, on a décidé d’y croire, histoire de ne pas déprimer.
Le discours de notre nouveau ministre de l’Industrie, Marc Ferracci, va d’ailleurs dans ce sens. Bien timide lors de ses premières interviews, son ton s’est nettement raffermi ces derniers jours.
Et heureusement ! Parce qu’après les invraisemblables sacrifices de notre industrie automobile thermique et les hésitations toujours pas tranchées concernant la politique énergétique de la France envers ses industriels, il y a clairement le feu à défendre nos intérêts.
Quoi qu’il en soit, bonne nouvelle : les taxes à l’importation sur les voitures électriques et batteries chinoises se confirment. C’est de bon augure pour que de telles mesures soient étendues aux pompes à chaleur (Groupe intuis) et aux panneaux solaires (CARBON). On espère aussi qu’Emmanuel Macron on tiendra la parole qu’il a donnée à nos agriculteurs concernant l’accord Mercosur. Et qu’il fera jouer le veto de la France. Marine COLLI.
En tout cas, nous, on continue d’influencer
Côté Forces Françaises de l’Industrie, vous pouvez toujours compter sur nous pour continuer à pousser une politique d’influence pour l’industrie.
Tiens, d’ailleurs, je n’ai pas fait la promo de mon bouquin consacré à ce thème depuis longtemps, alors, si vous voulez savoir d’où vient notre formidable talent pour placer des calembours au milieu de textes sérieux, toutes les recettes sont ici :
Ceci :
- Pour changer l’image de l’industrie au sein de la population française.
- Pour garder nos décideurs politiques motivés par la réindustrialisation, conscients de ses enjeux et au fait des besoins de nos industriels. Ceci en leur mettant, au besoin, une amicale pression. Histoire d’éviter leur glissement sur les douces pentes de la lâcheté ou de la paresse quand des groupuscules en mal de victoires faciles décident de s’en prendre aux parfaits boucs émissaires que sont nos usines depuis 40 ans. Là, pour rester dans l’allégorie visuelle, les FFI sont un peu ceux qui rappellent aux boucs qu’ils ont des cornes. Et qu’ils peuvent s’en servir sur le postérieur de ceux qui ne les agressent que parce qu’ils se défendent mal depuis bien trop longtemps.
- Pour valoriser le travail de ceux qui s’engagent pour le produire en France. Gilles Attaf, bien entendu, parce qu’il faut toujours flatter ses associés, mais aussi les patrons, les ouvriers, les employés, les investisseurs, les politiques… Toutes les bonnes volontés qui sont à l’œuvre pour cette grande cause.
Pour cela, nous allons :
- Bientôt dévoiler notre podcast.
- Poursuivre nos publications en librairie. On réfléchit à une sorte de trimestriel qui pourrait faire le job.
Nous continuons également à sillonner la France avec des événements qui célèbrent l’industrie. Et qui secouent un peu nos politiques quand ils le méritent, ne serait-ce que pour tester leur sens de l’humour.
Cette semaine, nous sommes à Avignon pour la semaine de l’industrie avec la CCI Vaucluse. Le programme est ici.
Préparez-vous également à nos événements :
- À Nantes avec un dîner-débat qui se place dans la continuité de celui qu’avait animé Cédric Villany au sujet de notre souveraineté numérique. Cette fois-ci, ce sera l’avocate France Charruyer qui donnera sa vision des enjeux d’une meilleure maîtrise de nos données. Merci à nos ambassadeurs Géraldine PAPIN et Sylvain Faure .
- À Lille ici.
- À Paris, là.
Clin d’œil spécial à nos membres, Virginie SAKS, qui a convaincu des anciens de l’ESSEC et cette vénérable institution, de lancer le Club ESSEC Alumni Industrie. Ceux qui ont assisté, il y a quelque temps, à l’événement FFI animé par …Carine Guillaud… se souviennent peut-être de son incroyable déclaration : « Pendant toute ma scolarité à l’ESSEC, on ne m’a jamais parlé d’industrie ».
Et bien ce sera désormais possible. Que ceux qui veulent célébrer cet événement nous rejoignent le 28 novembre à 8h30 pour fêter cette grande nouvelle ! Plus d’info ici.
Influencer c’est bien, mais financer, c’est mieux
Parallèlement, nous poursuivons nos efforts pour convaincre les investisseurs et épargnants français de flécher plus volontiers leurs moyens vers l’économie réelle en investissant dans nos PMI régionales. Nous poursuivons notre tournée française dans toutes les agences Laplace, grâce à notre partenariat avec le groupe Crystal. Nous aurons bientôt quelques belles annonces à faire à ce sujet. Restez connectés.
Bref, on y croit. Je dirais même qu’à l’image des vedettes de la télé-réalité, on y croit tellement qu’on y croive.
Pour nous soutenir et devenir membres, c’est ici.