Stellantis roule à fond pour l’électrique et continue de s’organiser pour optimiser la production. Ainsi l’usine Stellantis de Sochaux (Doubs) qui assemble actuellement les gammes 3008 et 5008 en versions essence et hybride, continue de se moderniser pour accueillir leurs futures déclinaisons électriques.
Stellantis actif dans l’électrique et l’hydrogène
Le groupe vient de faire savoir qu’une nouvelle ligne de 5 900 mètres carrés va être créée afin d’internaliser la production des packs batteries.
Manuel Gentile, le directeur du montage confie à l’Usine Nouvelle : « Nous recevons déjà des batteries de nos fournisseurs pour nos prototypes, mais en internalisant cette partie, nous allons réduire les coûts logistiques. Ce sera plus efficace d’importer les modules de batterie et de les assembler sur place ».
100 millions d’euros ont récemment été investis sur ce site pour transformer l’activité peinture d’ici 2025. « Cet atelier peinture sera aux meilleurs standards mondiaux en matière de consommation de ressources et d’énergie. »
Par ailleurs, Stellantis a confirmé être entré en discussion avec Faurecia et Michelin avec l’objectif de prendre une participation au capital de Symbio. Cette entreprise est détenue à parts égales par les deux équipementiers automobiles et spécialisée dans les solutions de motorisation à hydrogène (piles à combustible).
Carlos Tavares confirme des discussions avec Symbio
Carlos Tavares, CEO de Stellantis : » La feuille de route technologique de Symbio s’intègre parfaitement aux plans de Stellantis concernant le déploiement de solutions hydrogène en Europe et aux États-Unis. Cette avancée nous permettra d’accélérer le développement et la commercialisation de produits à faibles émissions pour nos clients, en complément des véhicules électriques traditionnels ».
Stellantis veut fabriquer entre 5000 et 10 000 fourgons à hydrogène d’ici 2024. Symbio se dotera d’un nouveau site de production en 2023 à Saint-Fons (Rhône).
Laurent Moisson, Emmanuel DELEAU, Franck GLASER, Gilles ATTAF, Virginie SAKS, Nicolas Pigasse