« Les jeunes apportent un souffle complémentaire ! » Il a quelques mois, Guillaume Chateigne a rejoint notre mouvement. Il est devenu à l’âge de 24 ans l’ambassadeur « Jeunes » des Forces Françaises de l’Industrie. Partons à sa connaissance deux jours avant le prochain événement des F.FI Auvergne auquel il sera présent (tout comme Gilles Attaf et Laurent Moisson.) – Voir le programme et le lien d’inscription–
- Les F.F.I : Guillaume, pouvez-vous présenter ?
- Guillaume Chateigne : J’ai 24 ans et je suis originaire d’un petit village de Dordogne en plein cœur du Périgord blanc. J’ai suivi un cursus d’études fondé sur le milieu industriel. Après un DUT en Génie Mécanique et Productique à l’IUT d’Angoulême, j’ai intégré l’école d’ingénieur Sigma Clermont en faisant le choix de suivre ce cursus par alternance dans le domaine aéronautique. A la suite de ces trois années d’études d’ingénieur, j’ai continué une année supplémentaire d’études en intégrant l’ESC Clermont Business School afin de réaliser un double diplôme technico-commercial. C’est durant cette année que j’ai intégré le groupe OMERIN en tant qu’apprenti ingénieur technico-commercial sur le site d’Ambert. En septembre 2022, j’ai démarré un poste d’ingénieur méthodes et amélioration continue au sein de ce même groupe. Pour compléter ce portrait, je suis également pyrotechnicien pour la société 2B Événements Ciel – Ruggieri en dehors de mes heures de travail. Les feux d’artifices et la pyrotechnie en général sont des domaines qui me passionnent depuis mon plus jeune âge.
« Esprit collectif, respect du territoire, consommation locale »
- Pourquoi avoir rejoint les F.F.I ?
- G.C : En mars 2022, j’ai eu l’occasion de participer à ma première soirée des Forces Françaises de l’Industrie grâce à Yannick Cartailler et Pierre Édouard Morin. (NDLR : Les deux ambassadeurs du club, lire leur portrait) . J’ai été captivé par l’ambiance, les échanges et les interventions au cours de cette première soirée. Le partage et les échanges d’expériences étaient pertinents et d’une grande richesse. Rejoindre les FFI, c’est aussi l’occasion de partager des valeurs propres à ce groupe ; des valeurs qui me sont également chères, inculquées par mes parents lorsque j’étais plus jeune comme l’esprit collectif, le respect du territoire ou bien la consommation locale.
- Les F.F.I : Comment avez-vous connu le mouvement ?
- G.C : Ma dernière année d’étude suivie à l’ESC Clermont m’a amenée à rencontrer Yannick Cartailler et Pierre-Édouard Morin. J’ai été convié à une première soirée de découverte au mois de mars où j’ai pu rencontrer de nombreuses personnes dont Gilles Attaf et Laurent Moisson et découvrir, ainsi, le mouvement des F.F.I. J’ai été sensible aux discours et aux valeurs de défense de nos savoir-faire français durant cette soirée. Les différents événements qui s’en sont suivis m’ont conforté dans mon choix de rejoindre le mouvement notamment le club Auvergne aux côtés de Pierre-Édouard et Yannick.
« Un gage de qualité mais avant tout de fierté ! »
- Les F.F.I : Que représente l’industrie pour vous ?
- C.G : L’industrie, c’est toute une organisation. Tel un système mécanique, tous les éléments qui la composent doivent être reliés et ancrés ensemble pour en assurer son bon fonctionnement. L’industrie a beaucoup évolué au fil des années. Aujourd’hui, il est important de lui donner un nouvel élan car elle permet en autre de créer de la valeur, de l’emploi au sein de nos territoires, mais aussi de faire s’épanouir les collaborateurs qui œuvrent à la faire fonctionner.
- Les F.F.I : Quid du Made in France ?
- G.C : Le Made in France, ce doit être un gage de qualité mais avant tout de fierté ! Notre pays compte de nombreux savoir-faire industriels qu’il faut arriver à conserver et à faire perdurer au fil des années. Malgré les délocalisations industrielles que notre pays a traversées ces trente dernières années, nous sommes toujours capables de produire sur notre territoire de bons produits de qualité. Les savoir-faire que nous avons conservés, l’envie et le besoin de reproduire français permettent à la France à ce jour, de rester concurrentielle dans de nombreux secteurs industriels. Personnellement, je fais de mon mieux pour consommer et acheter français. Je pense qu’il est important de nos jours, de prendre conscience qu’il nous faut davantage consommer français ; ceci permettant de faire fonctionner les entreprises, artisans et agriculteurs locaux au sein de nos territoires.
« Les jeunes apportent un souffle complémentaire »
- Les F.F.I : Dans quel domaine avez-vous envie de travailler plus tard ?
- G.C : Ma décision de réaliser des études purement généraliste malgré une alternance dans le secteur aéronautique était liée au fait que je ne souhaitais pas me spécialiser dans un domaine industriel bien particulier.
- A ce jour, mon poste d’ingénieur méthodes au sein du groupe Omerin me permet d’évoluer quotidiennement dans un domaine industriel passionnant tout en conservant une analyse industrielle généraliste.
- Les F.F.I : Comment pensez-vous vous engager au sein des FFI auprès des jeunes ?
- G. C : Dans un premier temps, l’objectif est de rassembler et de créer un groupe de jeunes (entrepreneurs, étudiants, etc.), afin de former un ‘noyau solide’ de personnes motivées, et prêtes à s’engager au sein des FFI. Nous avons besoin de personnes prêtes à promouvoir l’industrie auprès des écoles, des universités, ou bien divers autres événements en rapport avec le monde de l’industrie. Je suis persuadé qu’en créant un mouvement dit ‘FFI Jeunes’, il est possible d’apporter non pas un nouveau mais un souffle complémentaire au mouvement des Forces Françaises de l’Industrie. La transition, le partage et l’accompagnement des jeunes à intégrer et à s’investir dans le monde industriel au sein de notre pays en sera le moteur. »
- Les F.F.I : vous êtes l’ambassadeur de ces jeunes ? Comment concrètement allez vous travailler auprès d’eux ?
- GC : Les différents événements FFI auxquels j’ai pu participer depuis mars 2022 m’ont permis de rencontrer de nombreux jeunes, partageant des valeurs communes au mouvement des FFI. Une grande partie d’entre eux ont créé leur propre entreprise et marque. En rassemblant un premier groupe de jeunes, motivés, cela permettrait de créer une synergie afin de faire connaître le mouvement des FFI et de faire bouger les choses auprès des jeunes qui se questionnent sur l’industrie, en montrant que nous sommes prêts à apprendre et à nous investir pleinement dans le monde industriel.