Chers amis ! L’Europe, l’amitié entre les peuples, la fraternité transfrontalière et autres balivernes, ça va deux minutes. Je m’apprête à vous parler d’honneur, de fierté et d’autres termes nobles qui désignent notre orgueil national mal placé.
Des partenariats avec d’autres clubs d’entrepreneurs français hors de nos frontières en progression
Certains le savent, les Forces Françaises de l’Industrie ont établi des partenariats avec d’autres clubs d’entrepreneurs français hors de nos frontières.
On ne va pas parler fiscalité, sinon ça va en agacer certains. Mais le fait est que leur réseau nous permet de mieux connecter les PME françaises à des marchés internationaux. Le tout en parlant français, ce qui, quand on voit notre niveau en langues, peut expliquer une partie de notre déficit commercial. Clairement, on n’est pas des Allemands…
Spontanément, j’aurais commencé par Londres, histoire d’aller provoquer les Anglais. Mais Emmanuel DELEAU nous a fait du chantage. Il est franco-espagnol et a développé un très bon tissu relationnel dans des villes peuplées de gens qui savent que le vin c’est meilleur que la bière et que passer 3 heures à table n’a rien à voir avec une quelconque inefficacité au travail.
Récemment, plusieurs membres FFI ont trouvé des distributeurs grâce à ce partenariat. Et deux des PME qui sont passées en session de pitch pour lever des fonds y ont trouvé des investisseurs.
Aujourd’hui, Emmanuel voudrait qu’on passe à la vitesse supérieure en matière d’entraide et d’internationalisation des PME Made in France. Et parce qu’il sait bien faire les choses, il ne nous a pas invités à une conférence ni à un salon, mais à un tournoi de golf.
Alors, pour Gilles ATTAF et moi, le golf, c’est plutôt un endroit mi-circulaire où la mer vient s’enfoncer dans les terres. Et où les plus malins d’entre-nous ont installé des restaurants.
Donc autant vous dire qu’on ne va pas forcément être les moteurs de notre équipe dans la compétition qui s’annonce. Il est même probable qu’on se prenne une pile, vue la réputation des Espagnols à cet étrange sport dont on m’a dit qu’il se jouait sans ballon ovale.
Mais qui n’a pas cédé à la tentation de relever un défi perdu d’avance ?
Les anglo-saxons appellent cela de l’inconséquence. Chez nous, on appelle ça du panache. J’ai été en éclaireur l’an dernier et c’est vrai que le dîner suivant la partie était merveilleux. Les entrepreneurs FFI y trouveront surement des contacts bien établis sur place.
Sans vouloir provoquer les autres, on sera pas mal d’Auvergnats à se déplacer. Ça devrait aussi bouger du côté de Perpignan. Donc s’il y avait un changement de thématique et qu’Emmanuel décidait de remplacer sa balade en voiturette par un sport un peu plus viril, on aurait un bon début de pack.
Pour vous inscrire, c’est ici. Répétez bien vos chants régionaux, parce que s’ils nous prennent sur les greens, hors de question qu’on n’ait pas le dernier mot à table.