Eh voilà ! C’est malin… Vous avez trop lu la presse People et pas assez la presse économique durant les vacances. Sisisisisi ! Même vous, Monsieur, qui continuez à faire croire que vous ne la lisez que parce que votre épouse l’achète. On sait très bien que vous avez accordé un temps déraisonnable à vous mettre à jour sur l’actualité des grands et des ridicules de ce monde.
N’ayez pas honte. Grâce aux FFI, ça ne se verra pas.
Car, pour votre salut, nous sommes restées aux aguets ! Par la lecture de nos prochains postes, vous pourrez briller lors du déjeuner de rentrée avec vos collègues. Et vous étonnerez l’ensemble des cadres de l’entreprise en proclamant des choses intelligentes tout en entrant dans la cafète.
On commence par du facile : Aujourd’hui, petite séance de rattrapage sur l’IRA. Ce vaste plan de subvention de 370 milliards destiné aux #industriels qui ouvrent des usines aux #USA a été mis en place par #JoeBiden. Rappel pour ceux qui ont vraiment sombré dans les profondeurs de Gala, cet homme est l’actuel président américain. Oui, celui qui trébuche.
Biden est entré en campagne électorale pour la présidentielle de 2024.
Et il cherche à renommer son Inflation Reduction Act (IRA). Il estime que le nom actuel ne reflète pas son objectif réel de stimuler la croissance économique plutôt que de lutter contre l’inflation.
Ce nom mal adapté empêcherait les Américains d’apprécier les effets de son plan à sa juste valeur. 41 % approuvent, en effet, son action présidentielle. En réalité, c’est toute sa gestion économique qui reçoit des évaluations mitigées.
Il promeut désormais sa politique économique sous le nom de « Bidenomics ». C’est tout à fait grotesque en français, mais avec l’accent de New-York, il paraît que ça sonne mieux. Il met ainsi en avant les réussites de son administration. Notamment une baisse de l’inflation, la création de 13 millions d’emplois en deux ans et une réduction du taux de chômage à 3,5 %, le plus bas depuis 55 ans.
Sur le plan industriel, d’ailleurs, sa politique a des résultats très visibles.
Selon les Échos :
- 800 000 emplois dans l’industrie manufacturière,
- Baisse du chômage de 0,5 point dans l’industrie, à 2,7 % en juillet.
- Investissement industriel des entreprises en croissance de 7,7 % sur un an. La Maison Blanche estime que 110 milliards seraient directement dus à l’IRA.
Selon les Échos cette politique serait en train de remodeler l’économie américaine. Mais des défis subsistent, notamment le manque de main-d’œuvre. Et surtout, ce que les républicains ne lui pardonnent pas : Le coût gigantesque de cette politique dont ils disent qu’elle est peu efficace sur l’inflation et contribue à augmenter les déficits et à dégrader la note de la dette publique du pays.
Voilà, vous pouvez envisager de rentrer au bureau à peu près remis à niveau sur ce sujet. On va réfléchir à notre prochain post dès maintenant.