C’est la conviction qu’expriment Olivier Lluansi et Guillaume Basset dans un article publié sur le site de La Fabrique de l’industrie, le 15 février dernier. Dans un style bien plus convenable que ce que vous vous apprêtez à lire sur cette page, on apprend dans cette tribune que les territoires qui se battent vraiment pour l’industrie s’en sont bien mieux sortis que ceux qui se sont laissés aller.
Jubilation : Il n’y aurait donc pas de fatalisme sectoriel dans le mouvement de désindustrialisation qui a touché nos territoires. En salant un peu les propos de ces deux experts (on est chez les FFI tout de même) on pourrait dire que certaines localités ont su garder des unités de production, même sur les secteurs les plus attaquées. D’autres, par manque d’intérêt pour l’industrie, par dogmatisme, par manque de compréhension des sujets industriels, ont vu partir l’essentiel de leurs unités de production, même sur des secteurs en pointe.
Et ça c’est intéressant. Cela signifie que même dans les moments les plus durs, même après les décisions nationales les plus absurdes (et il y en a eu depuis les années 80), les territoires animés par la passion de l’industrie ont fait la différence avec les autres. Ils se sont battus avec acharnement et s’en sont mieux sortis. Aujourd’hui, ils sont en pointe pour mener la reconquête industrielle.
Pour des décisions publiques prises au plus près du terrain
Cet article prouve à quel point une bonne politique locale, où les décisions sont prises au plus près du terrain, a des impacts positifs sur la solidité de nos écosystèmes industriels. C’est ce qu’a fait l’Allemagne avec ses entreprises industrielles bien enracinées dans les Landers, nous rappellent Olivier Lluansiet Guillaume Basset.
Pour ces grands experts de l’industrie, c’est seulement fin 2018 que la France a entamé sa mue en matière de gouvernance avec l’apparition du dispositif Territoires d’industrie. Une mue trop lente à leur goût.
« Face aux crises que nous traversons, (…) le potentiel de renaissance industrielle logé dans nos territoires est une ressource aussi essentielle qu’inexploitée. (…) L’objectif d’excellence technologique ne pourra être atteint sans le soutien, et donc la densification et la modernisation, d’un tissu industriel au plus près du terrain. »
Voilà pourquoi les FFI sont partout en France !
Les Forces Françaises de l’Industrie partagent largement cette conviction. C’est d’ailleurs pour participer à la valorisation du génie entrepreneurial de nos régions que nous avons déployé nos clubs dans 10 villes de France. Nous nous apprêtons à les doter, un à un, de structures d’accélération et d’investissement.
Car, si nos entreprises ont besoin de politiques publiques plus adaptées, elles ont aussi besoin de financer leur croissance par de l’investissement privé. Nombre d’investisseurs particuliers ou institutionnels sont volontaires pour financer et accompagner ces PME locales qui ne demandent qu’à devenir des championnes nationales.
Nous voulons être le hub qui connecte les unes aux autres.