Chères résistantes, chers résistants, chers soutiens,
Voici revenue l’infolettre FFI, après, je dois vous l’avouer, une bien triste « fausse manip’ ». Celle de la semaine dernière a été effacée par mégarde avant d’être diffusée. J’en avais saisi le titre, provocateur à souhait, le contenu, dont certains passages étaient un peu taquins… mais au retour de mon 4ème café du matin, tout avait disparu. J’ai eu beau accuser toutes les personnes étant passées dans la pièce (en fait, personne ne passe aux heures matinales où je tape sur mon clavier), rien n’y a fait.
La tristesse générée par cette mésaventure m’a inspiré une certaine solennité durant toute la semaine. (En dehors d’un moment où on a mis des bérets sur la tête et du maquillage bleu-blanc-rouge pour aller au stade avec des copaingues FFI venus d’Auvergne. N’insistez pas, les photos ne sont pas assez dignes pour être partagées. J’en mets une en fin de newsletter pour les courageux qui iront jusqu’au bout). Cette infolettre sera donc, en mémoire de mes jeux de mots effacés, sobre et sérieuse.
J’ai donc choisi, cette semaine, de ne pas remettre le rugby comme fil conducteur de mes propos. Et ce malgré que ce sport permette aux régionaux grégaires que nous sommes, de faire souffrir les urbains mondialisés (que nous sommes aussi, mais on ne le dit pas). Ceci en leur envoyant les traditions que nous chérissons au visage, histoire d’entretenir leur indignation permanente à moindre frais.
Cette semaine, le fil conducteur sera donc le « Bilan Prévisionnel 2023-2035 » édité par RTE. Envoyez le 4ème Concerto de Beethoven, parce qu’on ne va pas se marrer à chaque ligne.