La lecture de L’Usine Nouvelle devrait être considérée comme une source de bien-être populaire. On y apprend que Yamaha produira en France, dès janvier 2024, les moteurs de ses vélos électriques. C’est l’usine MBK INDUSTRIE à Rouvroy, dans l’Aisne, qui s’en chargera. Ainsi, 600 000 unités seront produites chaque année.
Cette nouvelle activité répond aux nouveaux besoins générés par l’évolution des modes de mobilité dans de nombreuses villes. C’est ce que déclare François Mazure, l’un des dirigeants du site racheté par le constructeur japonais en 2000. J’entends d’ici Gilles ATTAF me parler de « convergence des luttes » entre écologie et made in France !
Le site de production prévoit de créer 40 à 60 emplois dans un premier temps et espère aller plus loin.
Ce que cette brève nous inspire ? La France redevient attractive à l’échelle internationale et ça, c’est une bonne nouvelle.
Les industriels Japonais poursuivent leurs investissements en France !
D’ailleurs, on se souvient que Toyota France avait redonné espoir à tous ceux que le démembrement de notre industrie désespérait. L’entreprise ouvrait, en 2001, un site industriel majeur à Onnaing, près de Valenciennes Métropole. Ceci alors que les fermetures d’usines françaises se multipliaient.
Et quand des industriels aussi exigeants font ce type d’investissements, cela veut dire quelque chose en matière de qualité de production. Nos ouvriers, techniciens et ingénieurs sont de grande qualité.
Conclusion de cette belle nouvelle :
- Plus on s’alignera sur nos voisins en réduisant nos impôts de production et notre complexité administrative.
- Plus on permettra à nos professionnels de la production d’exprimer leur talent et de faire la différence.
Chers adhérents des Forces Françaises de l’Industrie, on s’en parle ce soir à notre dîner en compagnie de Louis Gallois.