Journée animée ce mardi 11 octobre pour les F.F.I. La session de pitchs investisseurs, organisée dans la Maison Muller au pied de Montmartre, a rencontré un vif succès avec la présentation de 5 dossiers.
Chaque intervenant avait dix minutes pour présenter son dossier, ses projets et sa demande de levée de fonds. Ont participé avec beaucoup de convictions à cette session :
- Nicolas Crabot pour l’Atelier Sarrasin / Buffon & co : Alimentation à base de sarrasin.
- Dorothée Contour pour JEM : Joaillerie durable, moderne et engagée,
- Stéphanie Gastaldin et Sandra Bekale pour Linaé : Soins naturels à base de lin,
- Philippe Serres et Alexandra Busatta pour Philippe SERRES : Maroquinerie.
Les intervenants ont répondu aux nombreuses questions qui leur ont été posées. -N’hésitez pas à revenir vers nous pour plus d’informations-
Comment le Coq sportif a gagné le marché des JO Paris 2024 en relocalisant
La soirée s’est ensuite poursuivie au Sarté où les membres des F.F.I sont venus nombreux écouter le discours très inspirant de Marc-Henri Beausire, Ceo du Le Coq Sportif. Il a raconté comment il est parvenu à relancer cette marque avec ses équipes et des valeurs éco-responsables. C’est notamment le Coq Sportif qui a été choisi par les organisateurs des JO 2024 pour équiper toutes les délégations françaises ! « Et c’est grâce, en partie à notre projet de relocalisation en France que nous avons pu gagner ce marché. Beaucoup de grands groupes beaucoup plus puissants que nous ne l’ont toujours pas digéré… ».
Gilles Attaf : « des valeurs et des volontés communes »
Le Coq Sportif produit, en effet, au Maroc mais fabrique aussi dans un atelier à Sainte-Savine ( Aube). « C’est parce que nous avons une équipe performante dans ce pays que nous avons pu relocaliser en France.«
Marc-Henri Beausire a parlé des perspectives très intéressantes de développement de sa marque prochainement à l’étranger : « Les JO ne seront pas forcément rentables pour nous, mais ils seront un très bon tremplin ». On notera aussi l’importance que Marc-Henri Beausire accorde « au terrain » dans la conquête des parts de marché. « C’est la communication la plus efficace que nous avons trouvée à ce jour, même si nous travaillons avec nos équipes à d’autres opérations digitales. Nous avons fait le siège des magasins, et nous avons une relation privilégiée avec INTERSPORT Group qui nous diffuse. Cela a pris des années de négociations, de persévérance… »
Les questions ont été nombreuses. Marc-Henri Beaulieu a insisté sur les salaires en soulignant qu’il n’y avait aucune fiche de paie en dessous de 2 000 euros en France. L’Asie reste une redoutable concurrence. Les marges à l’arrivée y demeurent beaucoup plus élevées, mais pour le Coq Sportif, il ne sera jamais question de fabriquer dans ce coin du globe. Marc-Henri Beausire qui a eu l’occasion de visiter de nombreux sites n’a pas hésité à décrire des « ateliers poubelles. »
Pour Gilles ATTAF, Marc-Henri Beausire incarne un symbole fort de la réindustrialisation en France. « Nous avons beaucoup de poins communs et de volontés communes. » Même si ce dernier a confié : « il ne faut pas avoir peur d’aller chercher des technologies ou des process à l’étranger quand ils nous renforcent. »
Un rapprochement FFI- La Pena annoncé par Emmanuel Deleau
Un point relevé par Laurent Moisson dans sa conclusion.
Enfin ce diner a été aussi l’occasion pour Emmanuel DELEAU d’annoncer le rapprochement entre les Forces Françaises de l’Industrie et LA PEÑA BUSINESS CLUB., le club qu’il a lancé et qu’il gère, dans le même état d’esprit à Barcelone : « Nous sommes désormais présents dans 14 villes, et 3 pays, France, Espagne et Portugal».
Plus d’infos sur ce sujet très vite.