À l’occasion de la sortie de son livre, que nous avons le plaisir d’éditer via Les Déviations, l’économiste poursuit sa campagne d’évangélisation.
La réindustrialisation française ne pourra se faire que sous forme de « renaissance industrielle »
Après son passage remarqué dans Le Figaro, il était hier dans Journal L’Alsace/lalsace.fr. Il y estimait que la réindustrialisation française ne pourra se faire que sous forme de « renaissance industrielle ».
Il considère, en effet, que le modèle qui existait avant la désindustrialisation de la France a vécu. Il ne reviendra pas. Il convient donc d’en construire un nouveau. Un modèle où la grande capacité d’innovation de notre pays serait mise au service de la sobriété et de la souveraineté de nos productions.
Si Olivier se dit enthousiaste suite aux annonces récentes du chef de l’État, il rejoint la vision d’Anais V que nous avons relayée la semaine dernière. Il nous manque un récit global, un grand projet de société dans lequel l’industrie aurait toute sa place.
Il y a de bonnes choses, des usines qui sortent de terre, des projets qui s’accumulent. Mais il faut rester prudent sur les annonces. Notre écosystème industriel reste fragile.
Face à des puissances étrangères qui ne cachent même plus leur politique de soutien massif à leur appareil industriel. Face à une crise énergétique qui n’a pas fini de frapper la rentabilité de nos usines. Il faut certes une réponse urgente, mais il faut aussi une vision d’ensemble et à long terme.
« On ne réfléchit pas assez globalement »
En réalité, il ne s’agit pas de soutenir des usines de batterie ou de panneaux solaires. C’est toute l’industrie française qu’il faut verdir. C’est toute l’industrie qui a besoin d’investissements pour réussir sa transition écologique.
Il faut une politique qui tienne compte de l’ensemble de nos potentiels. Notamment – et surtout ! – du potentiel caché qui sommeille dans nos territoires. C’est en cela que sa vision tranche avec bien d’autres. Il faut retisser les liens qui lient nos institutions et notre finance centralisée aux
collectivités et aux industriels qui peuplent nos régions. Plusieurs centaines de milliers d’emplois pourraient y être créés rapidement via des projets déjà identifiés.
Aux FFI, nous sommes très heureux qu’Olivier ait choisi notre maison d’édition pour publier son ouvrage. Un ouvrage qui présente sa vision de notre futur industriel. Un futur porté par des « néo-industriels ». Des entrepreneurs visionnaires qui ont compris que, pour s’épanouir à nouveau, l’industrie française a besoin de nous fournir les solutions aux grands défis de notre temps.
Elle doit, pour cela, être toujours plus respectueuse des valeurs sociétales et environnementales qui sont devenues les nôtres.
Son livre est dans toutes les bonnes librairies et sur toutes les plateformes.