Sisi, vous connaissez déjà Samuel. Je vous en ai parlé déjà à plusieurs reprises. Ce jeune homme de 29 ans est le patron de Fénix Evolution, une entreprise qui est en train de boucler une levée de fonds de 15 millions d’€ pour construire une usine de produits biostimulants dans le Vaucluse.
Il récupère les déchets de l’industrie fruitière de la région (les chutes, les fruits moches, les morceaux non exploités) pour les transformer en engrais ultra bio.
Si je le cite aujourd’hui, c’est que :
– Je lui ai piqué le titre de son dernier post LinkedIn.
– En sa qualité de coordinateur régional des Forces Françaises de l’Industrie sur les régions PACA et Occitanie, c’est grâce à lui que nous avons l’honneur d’être partenaires de la CCI Vaucluse pour la semaine de l’industrie qui se tient en Avignon et dans le reste du département. Merci Redondo Tomas !
Dans ce cadre, nous avons visité la PME Gaston MILLE. Elle est l’archétype de ces magnifiques entreprises familiales enracinées dans nos territoires. Vous savez, ces entreprises dont certains députés voudraient surtaxer la succession parce que quand même, c’est vraiment pas très égalitaire tout ça…
Bon, on n’écoute plus beaucoup ces dingues malgré le chahut qu’ils font à l’Assemblée. Du coup, on en a encore quelques-unes qui n’ont pas été vendues à des fonds ou des grands groupes pour payer les impôts de succession. Fonds et groupes qui finissent d’ailleurs, souvent, par les délocaliser. Délocalisations qui sont ensuite dénoncées par ceux qui veulent surtaxer les héritages.
Celles qui sont encore là pérennisent leur savoir-faire génération après génération, tout en embauchant et en investissant sur leur territoire.
Gaston MILLE est de celles-là. Nicolas Mille, 5e génération de dirigeant, nous a accueillis avec sa sœur tout à l’heure, ainsi qu’un groupe de demandeurs d’emplois pour nous faire visiter son usine.
Il nous a raconté cette histoire rigolote.
Lors des récentes polémiques entourant le rappeur américain, très amateur de sneakers, Kanye West, Adidas, qui fabriquait la Yeezy, a mis fin à son partenariat avec l’énergumène. Elle a fermé l’unité qui la produisait en Allemagne.
Nicolas Mille a sauté sur l’occasion. Il a racheté certaines des machines qui y sévissaient et les a installées sur sa chaîne de production Gaston MILLE (il fabrique des chaussures de sécurité ultra-tendance).
Il a ainsi pu améliorer sa productivité, le confort de son équipe et décupler le pouvoir d’invention de ses créatifs.
À demain pour un nouveau post sur la semaine de l’industrie de la CCI Vaucluse. Et n’oubliez pas :
• Ce soir, on va parler de foncier industriel avec EOL et Laurent SABATUCCI .
• Demain, on parlera de financement des PME made in France avec Amine Fessi des Caisses d’Épargne, Laplace et EPSA.
Le programme est en lien, en bas.