Une fois n’est pas coutume, les Forces Françaises de l’Industrie vous donnent aujourd’hui un conseil de développement personnel : Le dimanche, juste avant d’aller à la messe, vous devriez écouter les auditions organisées par le Sénat.

C’est très bon pour votre foi en la démocratie. Surtout au moment où la kermesse permanente de l’Assemblée nationale et le jeu des partis font chuter son image dans l’opinion. Il est bon de voir qu’au moins une institution, le Sénat, prend le temps d’écouter des personnalités compétentes sur des sujets importants.

Cette semaine, les sénateurs ont posé des questions au très respecté Louis Gallois. Ce sage est auteur d’un rapport qui a marqué la réflexion sur la réindustrialisation française. Il a été entendu sur la pertinence, le montant et l’efficacité des aides publiques versées aux entreprises.

On évoquera ce sujet lors de notre soirée du 11 février prochain (inscription sur notre site).

Ses réponses éclairent de façon limpide un débat lancé sous l’un de nos récents posts par l’excellent Nicolas Contassot. (En tant qu’expert en communication, il nous assiste parfois dans la mise en lumière de nos membres industriels les plus éminents).

Face à l’annonce des hausses de prélèvements sur les entreprises, ce dernier s’était posé la question hautement philosophique : « OK, mais où va le pognon ? ». Nicolas a beaucoup regardé les films d’Audiard quand il était petit et en a gardé quelques séquelles lexicales.

Un internaute lui a alors répondu : « Dans les aides aux entreprises ! »
Sous-entendant ainsi que les patrons qui râlent parce qu’on les taxe trop simulent à peu près autant qu’un avant-centre plongeant dans la surface de réparation. Ces fourbes toucheraient de l’État plus qu’ils ne paieraient.

Réponse de Louis Gallois, citant le think-tank Rexecode : Ben non !

Les prélèvements nets sur les entreprises en France sont les 2èmes plus importants d’Europe. Merci à la Suède de nous devancer sur ce plan.

Louis Gallois est un homme mesuré dans ses propos. Il considère donc que ces importants prélèvements ont des avantages et des inconvénients :
– Avantage : Ils permettent de financer des stratégies industrielles publiques. J’aime assez rappeler, quand on en parle, qu’un État stratège, ça ne marche que quand on élit un stratège à sa tête… Mais Louis Gallois, étant un homme courtois, n’a pas dit ça.

– Inconvénient : La contrepartie de ces prélèvements élevés, les aides publiques, génère, selon lui, une formidable inflation de la bureaucratie. Elle engendre des coûts pour les entreprises, les rend illisibles et même inatteignables pour la plupart des PME.

Bilan : ce sont plutôt les grandes entreprises qui les captent.

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